La réalité est que le régime d’El Mouradia est en passe d’être emporté par l’impitoyable guerre que se livrent les clans militaires. Un épisode qui fait écho aux sanglantes luttes de factions auxquelles, avant 1830, se livraient les composantes de l’odjak des janissaires. Or, les mœurs héritées de ce passé colonial turc, que l’histoire officielle de l’Algérie fait semblant d’ignorer, paraissent pourtant former la matrice de l’État militaire algérien d’aujourd’hui.