Lorsque le Maroc et la France ont annoncé, au printemps dernier, la tenue de l’exercice militaire conjoint «Chergui 2025», Alger avait réagi avec fracas, dénonçant une «provocation» à ses frontières et convoquant l’ambassadeur français. Six mois plus tard, alors que les manœuvres se déroulent bel et bien à Errachidia, le régime algérien se mure dans un silence total. Un contraste saisissant, révélateur d’une impéritie diplomatique et d’un aveuglement stratégique face à une coopération maroco-française désormais gravée dans le marbre.