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Le boycott des dattes algériennes a été largement suivi par les citoyens marocains, à la suite d’appels massivement relayés sur les réseaux sociaux. Toutefois, ce refus populaire a entraîné des pertes financières pour les commerçants spécialisés dans leur vente. Une revue de presse tirée d’Assabah.

Rejetées par plusieurs pays, les dattes algériennes «Deglet Nour» soulèvent un sérieux problème de santé publique. Soupçonnées de contenir des substances toxiques, en plus d’être irriguées avec des eaux usées, «Deglet Nour» constitue désormais un danger réel pour le consommateur. Mais cela ne semble pas inquiéter outre mesure le général Chengriha et ses acolytes qui veulent à tout prix en profiter, quitte à transformer ce fruit sec en arme de destruction massive.

À la veille du ramadan, l’engouement pour les dattes a entraîné une hausse significative des prix, avoisinant les 10 dirhams, au marché de Bab Ftouh à Fès.

La mise en œuvre du contrat-programme pour le développement de la filière du palmier dattier est fortement impactée par la sécheresse qui sévit au Maroc depuis sept ans. Toutefois, la zone d’extension, reposant sur des exploitations modernes et bien équipées, fait preuve de résilience, atténuant les contre-performances des palmeraies traditionnelles durement touchées par la rareté des précipitations.

Des distributeurs tunisiens achètent des dattes algériennes à bas prix, puis les revendent aux importateurs marocains en les présentant comme des produits tunisiens, accompagnés de faux certificats d’origine. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Assabah.

Convoqué par la Brigade, un vendeur de dattes algériennes confie que ses fruits ne trouvent pas preneur. Pourtant, dit-il, côté irrigation, les palmiers sont bel et bien chouchoutés… à l’eau d’égout. Un recyclage écolo version «crise made in DZ», qui ne semble pas emballer les clients. Pendant ce temps, le fameux projet de dessalement de Tebboune reste fidèle à sa vocation: aussi sec qu’un désert rocailleux. 1,3 milliard de m3 d’eau par jour? Une prouesse sur le papier. Dans les robinets, c’est une autre histoire.

La production de dattes au Maroc devrait enregistrer une baisse pour la deuxième année consécutive. Les estimations pour 2024-2025 prévoient une récolte de 103.000 tonnes, soit une diminution de 10% par rapport à la saison agricole précédente.

Le secteur de la valorisation des dattes dans la région de Figuig connaît un essor remarquable. La coopérative «Dayâa Amra», fondée en 2022, s’est rapidement distinguée par la qualité de ses produits et les efforts conjoints de ses membres. Grâce au soutien de la direction régionale de l’agriculture, elle a su obtenir plusieurs distinctions lors de salons nationaux et internationaux.

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