"Mes beaux-parents habitent à Tétouan, je faisais le trajet à 30 dirhams, aujourd’hui on me dit qu’il faut que je m’acquitte de 70 dirhams pour le même trajet, de Tanger à Tétouan. Je suis obligé de payer plus de deux places. Il faut que le gouvernement trouve une solution. Les prix sont trop élevés", se plaint ce voyageur habitué à emprunter ce trajet.
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Le chauffeur d'un grand taxi, stationné à Tanger, est d'accord avec ce client: "je fais le trajet Tanger-Tétouan tous les jours. Même moi, je trouve que le ticket à 70 dirhams est excessivement cher pour les citoyens. Mais [même cette somme], ce n’est pas assez pour nous, car nous devons de l’argent au propriétaire de l’agrément, [nous devons payer] le gasoil et il nous faut garder un bénéfice. Si au moins nous pouvions transporter quatre voyageurs, le prix serait moins cher".
Même son de cloche à Chefchaouen, à quelques kilomètres de là, où ce chauffeur d'un grand taxi explique sa situation actuelle: "je fais le trajet de Chefchaouen à Tanger, et avant [les nouvelles mesures restrictives, Ndlr] nous convoyions nos clients à 70 dirhams, mais aujourd’hui les prix ont flambé, pour atteindre 120 dirhams le trajet. Les clients se détournent des grands taxis et leur préférent les "khetafa", des taxis n’ayant aucun agrément pour exercer ce métier"...
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