Depuis 2003, les chercheurs de l’université de Shanghai publient chaque année le classement des meilleures universités dans le monde. Cette année, le département de physique de l’université Mohammed 1er d’Oujda s’est illustré en se classant au 1er rang national et africain.
«Six critères sont retenus pour établir ce classement: le nombre de publications dans les revues scientifiques, le nombre de chercheurs parmi ceux qui sont les plus cités, le nombre de prix Nobel scientifiques et de médailles Fields attribués... Le département Physique de l’université s’est classé premier et ce, grâce à l’engagement des enseignants chercheurs et des étudiants que je félicite», se réjouit Chaâbane Jamaleddine, président du département de physique de l’université Mohammed 1er d’Oujda.
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Outre le territoire national et le continent africain, l’université d’Oujda occupe la 2e place dans la région MENA, derrière l’université du roi Abdulaziz en Arabie Saoudite, et se classe au 201e rang du classement mondial.
«Au début, les travaux menés par l’université se limitaient à de la recherche théorique mais avec les nombreux investissements qui ont été réalisés ces dernières années, nous avons pu passer à la recherche appliquée et obtenir des résultats concrets. C’est ce qui explique notre position dans ce classement aujourd’hui», explique Jamal Bouchnaif, professeur enseignant dans la filière d'ingénierie appliquée de l’école supérieure de technologie de l’université Mohammed 1er d’Oujda.
Il rappelle aussi que cette université est relativement jeune, et n'a que 40 ans d’existence, par rapport aux universités prestigieuses qui existent depuis plusieurs siècles, lesquelles caracolent en tête de ce classement mondial.
Plusieurs professeurs ont souligné que cette réussite était due au sérieux dont font preuve les professeurs et les étudiants de l'Université Mohammed 1er, ainsi qu’aux partenariats scientifiques qui lient l'université à d'autres établissements universitaires tant en Europe que sur le continent américain, ce qui lui a permis d'élever le niveau de ses travaux de recherche scientifique et d'augmenter sa production de publications, tout particulièrement dans le domaine de la physique.