Le conseil de la ville de Casablanca a approuvé ce jeudi 18 mai 2022 en session ordinaire, le projet de charte des droits relatifs à l’exploitation des plages de la métropole.
«On ne peut plus tolérer l’anarchie sur nos plages. Nous souhaitons que tout le monde puisse avoir la liberté de profiter de la plage et qu’elle soit accessible à tous», a précisé la maire de Casablanca, Nabila Rmili, en marge de cette réunion du conseil qu’elle a présidée.
Le cahier des charges précisant les conditions liées à l'autorisation, pour une durée de 3 saisons, pour l'occupation et l'exploitation temporaire de bout de plages.
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L’objectif est de définir les conditions qui seront appliquées à l'occupation et à l'exploitation de ces espaces, ainsi que la mise en place de programmes culturels et sportifs sur les plages de Casablanca. «20% seulement des biens publics peuvent être exploités et 80% ouverts au public. Les 20% doivent être revalorisés par des équipements de divertissement, de sport et de tourisme», a ajouté Nabila Rmili.
L'exploitation temporaire des plages de Casablanca, selon les termes de la section budgétaire du cahier des charges, est divisée en deux parties. La première partie comprend la plage de Lalla Meryem sur une superficie de 16.400 mètres carrés et la plage d'Aïn Diab sur une superficie de 19.600 mètres carrés.
La deuxième partie comprend la plage de Nehla à Sidi Bernoussi sur une superficie de 24.000 mètres carrés.
Sans oublier qu'il est formellement interdit aux exploitants, sous peine de retrait de licence et de poursuites judiciaires, de donner ou de céder à autrui tout ou une partie de ces bouts de sable. Il n'est pas permis non plus de renoncer à la licence en la transférant à autrui.