La DGSN adapte, de manière régulière, la formation de ses femmes et de ses hommes à l’évolution de la criminalité et des défis sécuritaires en général pour une meilleure protection des personnes et des biens.
A l’Institut royal de police de Kénitra, le principal centre de formation de la DGSN, on assure d’abord une formation de base aux futurs policiers avant de les envoyer sur le terrain et tout y est: gérer une situation d’urgence, un accident de la circulation, analyser une scène de crime…
La formation inclut des entraînements physiques, paramilitaires, théoriques et techniques. On retrouve les policiers, ou futurs policiers, aussi bien sur des champs de tir, dans des salles de sports, sur des parcours de combattant que dans une bibliothèque en train de renforcer leurs connaissance ou dans une salle dédiée à l’apprentissage des langues étrangères.
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Selon les explications fournies par le commissaire divisionnaire Moulay Lhoucine Tahiri, responsable des formations à cet institut, en plus de cette formation de base, arrêtée selon la stratégie et les besoins de la DGSN, l’IRP assure également des formations continues et de pointe.
Il en est ainsi de la gestion et de l’analyse des scènes de crime, de la conduite de gros engins, voire du déminage. D’ailleurs, en exclusivité, Le360 a pu assister à des simulations où des policiers en formation intervenaient pour neutraliser diverses charges explosives, et ce selon les normes internationales.
L’IRP est également ouvert sur les centres régionaux de formation de la DGSN à travers des séminaires et des colloques en visioconférence.