Rabat: un véhicule de transport clandestin se renverse, trois morts à déplorer

Un véhicule de transport clandestin s'est renversé, dans la nuit de samedi à dimanche, sur l’axe Tamesna-Rabat, au niveau de l’entrée de Témara, remettant ainsi sur le devant de la scène médiatique le phénomène du transport clandestin dans la région. Dans l’accident de ce week-end, deux fonctionnaires et un agent des forces auxiliaires ont trouvé la mort sur-le-champ, alors que trois autres personnes et le chauffeur du véhicule ont été grièvement blessés.

Les personnes qui avaient emprunté ce moyen de transport clandestin tentaient de rejoindre la ville de Rabat. Mais, au niveau de l’entrée de Témara, le véhicule s'est renversé suite à l’éclatement d’un pneu, rapporte le quotidien Al Akhbar dans son édition du mardi 21 décembre. Alertés, les éléments de la gendarmerie royale et les autorités locales de la préfecture de Témara se sont rendus sur les lieux de l’accident, indiquent les sources du quotidien. Les personnes qui y ont laissé la vie ont été transférées à la morgue, alors que les personnes blessées ont été évacuées vers le centre hospitalier universitaire (CHU) Ibn Sina de Rabat.

Le chauffeur de l’engin, sorti indemne de l’accident, a été arrêté par les éléments de la gendarmerie royale qui l’ont placé en garde à vue, font savoir les sources du quotidien. Les premiers éléments de l’enquête, poursuit le journal, ont montré que le mis en cause pratiquait exerçait sans aucune autorisation en utilisant une voiture ressemblant à celles mises en service pour les détenteurs d'agréments de taxi. Le phénomène du transport clandestin, fait remarquer le quotidien, a pris des proportions alarmantes sur cet axe reliant Tamesna à Rabat. Les chauffeurs clandestins, qui profitent de la crise du transport sur cet axe, mettent en danger la vie des citoyens qui se trouvent dans l’obligation de recourir à leurs services.

En fait, font remarquer les sources du quotidien, plusieurs localités situées dans la région de Rabat se trouvent complètement isolées et coupées de la capitale après vingt heures. Cette situation est ainsi exploitée par les transporteurs clandestins qui deviennent la seule alternative, surtout la nuit.