À Rabat, dans le quartier de Laalou, non loin du cimetière des Chouhada et de la célèbre Kasbah des Oudayas, Le360 a pu confirmer l’information selon laquelle les gardiens de voitures, dépourvus d’une autorisation en bonne et due forme, ont été contraints d’évacuer leurs emplacements sur injonction des autorités locales. Devenu particulièrement touristique depuis quelque temps, ce quartier a vu les «blouses bleues» et autres «gilets jaunes» être, selon leurs témoignages, la cible de récentes interventions et sommations les forçant à quitter les lieux sous peine de sanctions.
«J’exerce ce métier depuis 20 ans, mais ces derniers jours, nous sommes littéralement pourchassés», raconte Yassine, visiblement affecté par la situation. Mohamed, un de ses collègues, renchérit en déplorant que les autorités «ne proposent aucune contrepartie ni métier de substitution».
Hassan, également gardien de profession, évoque quant à lui «des contrôles d’identité à la suite de plaintes», et va jusqu’à mentionner que certains d’entre eux ont été appréhendés, avant d’être relâchés, pour délit de «vagabondage».
Des opérations similaires ont également été observées dans le quartier de l’Agdal, où les éléments de la Sûreté nationale effectuent régulièrement des rondes pour veiller à la sécurité et au maintien de l’ordre. En attendant un dénouement de cette situation, Rabat continue de se transformer en vue d’échéances internationales majeures, avec des projets d’infrastructures visant à préparer la ville pour la Coupe d’Afrique des Nations 2025 et la Coupe du Monde 2030.