Les prix des fruits, des légumes et des viandes rouges et blanches ne cessent de flamber, pénalisant les consommateurs. Pour les professionnels, la spéculation est en cause.
En effet, les spéculateurs parviennent à augmenter leur marge de profit jusqu’à plus de 100%, fait remarquer le quotidien Assabah, qui se penche sur ce sujet dans son édition du week-end des 17 et 18 août.
«Le prix des poires dépasse 30 dirhams le kilogramme, les bananes sont vendues à 20 dirhams, les pommes sont cédées à des prix variant entre 40 et 50 dirhams, alors que la figue de barbarie reste fixée à huit dirhams l’unité», note le quotidien.
Le constat est le même pour les légumes, a déclaré un commerçant au quotidien, précisant que «l’intervention des spéculateurs pénalise les consommateurs».
La fièvre des prix n’a pas épargné le secteur des viandes rouges et blanches. Ainsi, rapportent les sources d’Assabah, «les viandes rouges bovines sont vendues à 140 dirhams le kilogramme, les viandes ovines sont cédées à 160 dirhams, les volailles dépassent les 27 dirhams le kilogramme, provoquant la colère des consommateurs qui ont lancé des campagnes de boycott sur les réseaux sociaux».
La responsabilité de cette situation, poursuit Assabah, incombe au ministère de l’Agriculture et de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, qui assure la tutelle du secteur, et le ministère de l’Intérieur, responsable des circuits du contrôle des prix sur les marchés. Le parquet général est également responsable puisqu’il a la charge de poursuivre en justice les spéculateurs, ajoutent les mêmes sources.