"J'ai déposé cette proposition de loi jeudi, dans le cadre de la lutte contre ce phénomène car le gouvernement tergiverse à légiférer en la matière et à réprimer le travail des enfants qui s'amplifie au Maroc", a précisé Khadija RouissiSelon la députée, il existe officiellement quelque 30.000 "petites bonnes" dans les foyers marocains. Un chiffre à tripler pour atteindre les estimations des ONG. "C'est une honte", a ajouté la militante des droits de l'Homme."La proposition de loi prévoit des peines de prison contre les employeurs d'enfants et de mineurs allant d'un an à trois ans de prison ferme", a conclu Khadija Rouissa.
Le 19/12/2014 à 18h49
Bienvenue dans l’espace commentaire
Nous souhaitons un espace de débat, d’échange et de dialogue. Afin d'améliorer la qualité des échanges sous nos articles, ainsi que votre expérience de contribution, nous vous invitons à consulter nos règles d’utilisation.
Lire notre charte