La communauté juive de Rabat célèbre Youm Kippour en priant pour le Roi et les victimes du séisme

Le Secrétaire général de la communauté hébraïque de Rabat, David Toledano, le lundi 25 septembre 2023, lors des célébrations de la journée juive Youm Kippour, recevant une visite cordiale du wali de la région de Rabat, Mohamed El Yacoubi.

Le Secrétaire général de la communauté hébraïque de Rabat, David Toledano, a présidé ce lundi 25 septembre 2023 les célébrations de la journée juive Youm Kippour, dite Jour du Grand Pardon, en élevant des prières en l’honneur du roi Mohammed VI et des victimes du terrible séisme qui a frappé les régions du Grand Atlas, a constaté une équipe du 360.

Le 25/09/2023 à 20h50

Cette belle cérémonie s’est déroulée à la synagogue du Mellah, en présence notamment du wali de la région de Rabat, Mohamed El Yacoubi, et du président du Conseil régional, Rachid El Abdi. La communauté juive sur place, composée d’une cinquantaine de personnes, a imploré le Tout-Puissant de glorifier, d’assister et de préserver le roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, de couronner ses pas de succès et de combler le Souverain en les personnes du Prince Héritier Moulay El Hassan, du Prince Moulay Rachid et de l’ensemble des membres de l’illustre famille royale.

Le Secrétaire général de la communauté hébraïque de Rabat, David Toledano a présenté au Souverain ses condoléances, ainsi qu’aux familles des victimes du tremblement de terre dont «l’ampleur n’a jamais été enregistrée au Maroc». Il a aussi salué, tandis que les fidèles récitaient des versets de la Bible hébraïque «l’élan de solidarité nationale, dont celle de la communauté juive» qui a accompagné «dès les premières heures du séisme les secours qu’ont assuré, sous les directives du Souverain, l’État, les Forces armées royales et la société». Et d’ajouter que «le Maroc a montré à tout le monde sa capacité à relever les défis», durant ce séisme.

Ce jour-là est important pour la communauté juive. Yom Kippour, également appelé le Jour du Grand Pardon, est un jour saint du judaïsme. Fixé au dixième jour du premier mois de l’année juive civile, il était observé, jadis, au temps des temples de Jérusalem, par un chômage complet, un jeûne et un rituel civilisationnel élaboré. C’est le jour où chacun pardonne, petite et grande choses, à tout le monde!

Par Mohamed Chakir Alaoui et Fahd Rajil
Le 25/09/2023 à 20h50