Kénitra: trois gendarmes accusés de corruption

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Revue de presseKiosque360. Trois gendarmes ont exigé un important pot-de-vin d'un citoyen qu'ils ont menacé d'impliquer dans une affaire de trafic de drogue, au cas où il refuserait de leur verser la somme demandée.

Le 05/03/2017 à 23h59

C’est une nouvelle affaire de corruption qui secoue, actuellement, le corps de la gendarmerie royale. Le juge d’instruction auprès du tribunal d’appel de Kénitra a ainsi décidé, la semaine dernière, de placer en détention préventive trois gendarmes, rapporte le quotidien Al Massae dans son édition de ce lundi 6 mars.

D’après les sources du journal, les trois gendarmes ont été déférés devant le procureur général du roi, jeudi dernier, en état d’arrestation. Ils sont pour l’heure emprisonnés dans l’établissement carcéral d’El Ouad, dans la ville de Kénitra, en attendant l’interrogatoire.

Al Massae rapporte également que les gendarmes appartiennent au centre Ain Daffali, dans la région de Ouezzane. Ils ont fait l’objet d’une enquête menée par la Brigade nationale de recherches judiciaires de la Gendarmerie royale. Cette enquête a été ouverte suite à la plainte déposée par un citoyen auprès de Mustapha Ramid, ministre de la Justice et des libertés, à l'encontre des trois gendarmes.

Les sources d’Al Massae assurent d'ailleurs que Mustapha Ramid s’est occupé personnellement de ce dossier et a donné ses instructions au Parquet général pour tirer au clair cette affaire. Selon le journal, les trois gendarmes auraient menacé le citoyen de l'impliquer dans une affaire de trafic de drogue au cas où il refuserait de leur verser un important pot-de-vin.

Par Mouna Qacimi
Le 05/03/2017 à 23h59