Les forces de l’ordre ont procédé à l’arrestation de dix personnes dans la nuit de samedi à dimanche à Salé, à la suite de violences survenues durant la célébration d’Achoura. Selon des sources concordantes, des individus ont allumé des feux sauvages en brûlant des pneus, mettant en danger la sécurité publique.
Les incidents ont éclaté dans le quartier populaire de Sidi Moussa, où des jeunes ont incendié des pneus, lancé des pétards sur les passants et caillassé les membres des forces de l’ordre. Ces violences ont fait sept blessés parmi les agents de sécurité. Les dix personnes interpellées seront présentées devant la justice, à l’issue de leur garde à vue, sous la supervision du parquet.
Des scènes similaires ont également été signalées dans le quartier Yacoub El Mansour, situé sur la côte. Selon plusieurs observateurs, le gouvernement doit prendre des mesures urgentes pour lutter contre la commercialisation illégale de pétards et d’engins explosifs, et sévir contre les fauteurs de troubles qui transgressent la loi.
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Chaque année, la célébration d’Achoura semble se transformer en exutoire collectif, où l’insouciance vire à la violence, et la tradition cède la place à l’anarchie. Tant que l’État se contentera de réagir au lieu d’anticiper, tant que les circuits d’importation illégale de pétards resteront actifs, ces nuits d’incendie continueront de ronger les marges urbaines, attisant un malaise social bien plus profond que quelques pneus en flammes.
