Selon des données officielles, le nombre de décès recensés jusqu’à vendredi matin s’élève à neuf, dont huit personnes décédées à l’hôpital Al Ghassani et une à l’hôpital Ibn Al Khatib. L’accident a également fait sept blessés -trois enfants et quatre adultes, qui sont actuellement pris en charge médicalement.
Dans un bilan provisoire, annoncé à minuit par la direction régionale de la Santé et de la Protection sociale de la région Fès-Meknès, il avait été fait état de quatre morts et sept blessés. Les victimes avaient alors été transférées aux urgences de l’hôpital Al Ghassani, à 00h50.
Le bâtiment effondré faisait partie de la catégorie des constructions menaçant ruine, et abritait plusieurs familles, ce qui a aggravé le drame.
Un immeuble résidentiel de trois étages, s’est effondré dans la nuit de jeudi à vendredi dans le quartier Al Hassani à Fès. Le bilan provisoire est de 9 morts. (Y.Jaoual/Le360)
À la suite de l’incident, les éléments de la Protection civile sont intervenus immédiatement, soutenus par les autorités locales et les forces de sécurité. Le périmètre de l’immeuble a été bouclé et sécurisé, et tous les moyens humains et techniques disponibles ont été mobilisés pour accélérer les opérations de sauvetage, d’autant plus que des voix appelant à l’aide ont été entendues sous les décombres.
Un immeuble objet d’une mesure d’évacuation
Les autorités concernées continuent de suivre la situation de près, en attendant la fin des opérations de recherche et la confirmation qu’aucune autre personne ne reste bloquée sous les ruines.
Après l'effondrement d'un immeuble à Fès dans la nuit du jeudi à vendredi, les équipes de secours poursuivent leurs recherches pour retrouver d’éventuels survivants sous les décombres et sécuriser les lieux. (Y.Jaoual/Le360). le360
Contactée par Le360, une source autorisée confirme que ce drame a causé la mort de 9 personnes et blessé 7 autres à des degrés divers. «L’immeuble effondré était une ancienne bâtisse à double façade, composée de plusieurs étages et abritant 13 familles: 12 propriétaires et une famille locataire», précise-t-on.
La même source souligne que cet immeuble avait déjà fait l’objet d’une expertise technique réalisée par le Laboratoire Public d’Essais et d’Études (LPEE) en 2018, qui l’avait classé au premier degré de dangerosité.
«Suite à cette expertise, des décisions d’évacuation ont été émises en date du 15 novembre 2018. Huit familles ont répondu favorablement à ces décisions, tandis que cinq ont refusé de quitter les lieux malgré les avertissements», apprend-on encore.