Au cours de cette semaine qui s’achève, la fin des services de la Lydec a été actée par le groupement des collectivités territoriales de la région de Casablanca-Settat, qui a entériné le transfert de ces missions à la Société régionale multiservices (SRM).
Le capital de la SRM est détenu à hauteur de 25% par l’État, 40% par les communes, 25% par l’ONEE et 10% par la Région de Casablanca-Settat, précise Al Akhbar de ce lundi 16 septembre, tout en indiquant que cette décision intervient en application des termes d’un accord conclu entre les parties, sur lequel a veillé le ministère de l’Intérieur, afin de mettre fin aux missions de la Lydec et de clore ce dossier sans un délai de quatre années supplémentaires, comme le prévoient les clauses du contrat de gestion déléguée du désormais ex-délégataire de distribution d’eau et d’électricité de Casablanca.
Nabila Rmili, présidente du Conseil de la Ville de Casablanca et présidente du groupement des collectivités territoriales de la région, a indiqué que la gestion de ce dossier avait été complexe, en raison du transfert des employés salariés de la Lydec vers la Société régionale multiservices, en veillant «à la préservation de leurs acquis au niveau social et au niveau professionnel», détaille Al Akhbar.
La SRM peut donc désormais débuter son activité et mener ses missions sur un horizon de trente années, jusqu’en 2054, un laps de temps au cours duquel un nouveau programme d’investissement sera mené et déployé: le développement et l’amélioration des offres, dont ses services administratifs, une amélioration du réseau d’assainissement, de l’éclairage public et l’instauration d’un dispositif efficace afin d’éviter d’éventuelles.
Al Akhbar ajoute que la mairie de Casablanca, ainsi que les 165 communes de la région de Casablanca-Settat investiront également une somme évaluée à 650 millions de dirhams pour assurer une équité territoriale dans cette région administrative en ce qui concerne la distribution d’eau et d’électricité, ainsi que l’assainissement, tout priorisant les zones rurales.
L’ensemble de ces chantiers laissent «suppose[r] qu’un travail minutieux et continu devra être mené afin de recenser avec précision les besoins de chaque commune», précise le quotidien, qui ajoute que c’est justement «ce que prévoit le cadre réglementaire régissant la relation entre la nouvelle société et le groupement des collectivités territoriales».
Des commissions de suivi et de contrôle sont également prévues pour s’assurer que les engagements pris seront tenus, relaie le quotidien, ajoutant qu’à l’avenir, l’implication d’entreprises aux capitaux privés dans la concrétisation des engagements de la SRM ne sera pas exclue.