Covid-19 au Maroc: une nouvelle contamination en 24 heures, aucun décès et 60 cas actifs

Un membre du personnel infirmier portant un masque et tenant une dose de vaccin Pfizer-BioNTech contre le Covid-19.. DR

Aucun décès, un nouveau cas de contamination et une guérison ont été confirmés dans le Royaume, les 5 et 6 février 2023. Les cas encore actifs s’élèvent à 60, alors que plus de 6,87 millions de personnes ont reçu la troisième dose. Le suivi de la pandémie, en chiffres.

Le 06/02/2023 à 15h35

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Au Maghreb, l’Algérie ne communique pas le nombre de tests de dépistage, ce qui laisse penser que le nombre de contaminations est bien supérieur aux chiffres officiels. Le dernier bilan arrêté ne fait état d’aucun cas de contamination et d’aucun décès. Le pays totalise 271.394 cas de contamination, dont 6.881 décès et 182.760 guérisons depuis le début de la pandémie.

En Tunisie, 78 nouveaux cas de contamination et 4 décès ont été enregistrés, selon le dernier bilan disponible. Le pays totalise 1.150.356 cas de contamination, dont 29.308 décès et 1.134.769 guérisons depuis mars 2020.

En Mauritanie, aucun cas de contamination ni décès n’a été enregistré, selon le dernier bilan disponible. Le pays comptabilise à ce jour 63.665 cas de contamination au Covid-19, dont 997 décès.

En France, le ministère de la Santé a décidé d’alléger les mesures de restrictions concernant le Covid-19, dans un contexte sanitaire favorable. Désormais, une personne testée positive au virus n’est plus tenue de s’isoler.

C’est une page qui se tourne depuis le début de la pandémie de Covid-19 il y a près de trois ans. Le ministère français de la Santé a décidé de mettre fin à sa stratégie « tester, tracer, isoler », jugeant que celle-ci n’était plus adaptée à la situation sanitaire du pays. Cet allègement des mesures de restrictions a des conséquences non négligeables au niveau professionnel.

Jusqu’à présent, un salarié qui était testé positif au Covid-19 devait obligatoirement s’isoler –dans les plus brefs délais– pour une période de sept jours. Ce délai montait à 10 jours si le salarié en question n’était pas vacciné contre le virus. L’intéressé devait alors attester d’un test négatif avant de pouvoir retourner travailler.

Qu’en est-il aujourd’hui? Dans ce contexte sanitaire favorable (avec une baisse constante des contaminations depuis plusieurs semaines), un décret publié au Journal officiel samedi 28 janvier dernier explique que cette procédure d’isolement était peu appliquée. L’isolement des salariés testés positifs au virus n’est désormais «plus requis» même si celui-ci reste «fortement recommandé». Par ailleurs, les cas contacts ne sont plus tenus désormais de réaliser un test de dépistage.

Conséquences: il est donc aujourd’hui possible d’aller travailler en étant testé positif au Covid-19. Il est cependant conseillé de porter un masque et d’appliquer les gestes barrières pour protéger les collègues.

C’est un autre changement qui fait suite à l’allègement des mesures de restrictions: un arrêt de travail n’est plus automatiquement délivré lorsqu’un individu est testé positif au virus. Les arrêts de travail dérogatoires, sans jour de carence pour les personnes testées positives au Covid-19, ne seront plus possibles.

La pandémie a fait officiellement au moins 6.772.457 morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un dernier bilan. Les Etats-Unis sont le pays ayant enregistré le plus de décès (1.136.313), devant le Brésil (697.361), l’Inde (530.745) et la Russie (395.319).

L’Organisation mondiale de la santé estime, en prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée au Covid-19, que le bilan de la pandémie pourrait être deux à trois fois plus élevé que celui qui est officiellement établi.

Par Khalil Ibrahimi
Le 06/02/2023 à 15h35