Covid-19 au Maroc: 145 nouvelles contaminations en 24 heures, 1 décès et 1.276 cas actifs

Une infirmière prépare une dose de vaccin anti-coronavirus, dans un centre de vaccination à Marrakech, le 31 décembre 2021.

Une infirmière prépare une dose de vaccin anti-coronavirus, dans un centre de vaccination à Marrakech, le 31 décembre 2021. . MAP

Un décès, 145 nouveaux cas de contamination et 194 guérisons ont été confirmés dans le Royaume, ce samedi 3 décembre 2022. Les cas encore actifs s'élèvent à 1.276, alors que plus de 6.8 millions de personnes ont reçu la troisième dose. Le suivi de la pandémie, en chiffres.

Le 03/12/2022 à 14h47

Nouveaux cas de contamination, rémissions, nombre de dépistages effectués, vaccinations, etc. Pour en savoir plus sur l'évolution du coronavirus au Maroc, cliquez sur ce lien: https://covid.le360.ma.

Au Maghreb, l'Algérie ne communique pas le nombre de tests de dépistage, ce qui laisse penser que le nombre de contaminations est bien supérieur aux chiffres officiels. Le dernier bilan arrêté fait état de 4 nouveaux cas de contamination, aucun décès n’a par ailleurs été déploré durant ces dernières 24 heures. Le pays totalise 271.100 cas de contamination, dont 6.881 décès et 182.570 guérisons.

En Tunisie, 2 nouveaux cas de contamination ont été enregistrés, selon le dernier bilan disponible qui ne souligne aucun cas de décès. Le pays totalise 1.147.072 cas de contamination, dont 29.268 décès et 1.133.897 guérisons depuis mars 2020.

En Mauritanie, 4 cas de contamination ont été enregistrés, selon le dernier bilan disponible. Le pays comptabilise 63.420 cas de contamination au Covid-19, dont 997 décès et 62.423 guérisons.

La pandémie a fait officiellement au moins 6.645.496 morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un bilan établi par l'AFP. 

Les Etats-Unis sont le pays ayant enregistré le plus de décès (1.106.607), devant le Brésil (690.129), l'Inde (530.627) et la Russie (392.176).

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime, en prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée au Covid-19, que le bilan de la pandémie pourrait être deux à trois fois plus élevé que celui qui est officiellement établi.

La Chine a annoncé qu'elle allait alléger ses restrictions sanitaires après des manifestations contre la politique zéro Covid.

Plusieurs villes chinoises ont encore allégé les règles draconiennes anti-Covid le vendredi 2 décembre 2022, le président Xi Jinping faisant valoir que le variant Omicron du virus, moins mortel, permet «plus de souplesse» dans les restrictions.

Les manifestations des derniers jours pour réclamer la fin des restrictions s’expliquent par le fait que «les gens étaient frustrés» après trois ans d’épidémie, a également expliqué Xi Jinping au président du Conseil européen, Charles Michel, durant un entretien jeudi à Pékin, selon un responsable européen s’exprimant sous couvert de l’anonymat.

Charles Michel, qui représente les 27 États membres de l’UE, était en visite mercredi et jeudi à Pékin, où il a rencontré le président chinois.

Xi Jinping a justifié l’assouplissement de la politique anti-Covid, soulignant que désormais, «le variant du Covid en Chine est principalement Omicron, moins mortel, ce qui ouvre la voie à plus de souplesse dans les restrictions», selon le responsable européen.

La colère des Chinois à l’égard de la ligne dure sanitaire en matière de lutte contre la pandémie avait débordé dans les rues le week-end dernier, une mobilisation d’une ampleur inédite depuis des décennies.

La Chine a rapidement réagi pour étouffer le mouvement, avec une forte présence policière dans les rues et un renforcement de la surveillance des réseaux sociaux.

En parallèle, plusieurs villes ont commencé à assouplir les restrictions, comme l’abandon des tests quotidiens de masse, un des piliers fastidieux de la vie sous le règne du «zéro-Covid», en place depuis près de trois ans.

Ce qui n’a pas empêché des échauffourées sporadiques.

Des images publiées jeudi soir sur internet et géolocalisées par l’AFP montrent des dizaines de personnes face à des agents en combinaison intégrale de protection devant un collège de Yicheng, dans la province du Hubei (centre).

Selon la personne qui a publié la vidéo, il s’agit de parents dont les enfants ont été testés positifs et acheminés dans des installations de quarantaine.

Sur les images, on voit des personnes en venir aux mains et des parents s’agenouiller, implorant de pouvoir ramener leurs enfants à la maison.

Toute personne testée positive en Chine doit en théorie être placée dans un centre de quarantaine, au confort variable. Mais un radical changement de doctrine semble être à l’œuvre.

Par Majda Benthami
Le 03/12/2022 à 14h47