Dans son édition du 16 août, le quotidien Assabah révèle qu’Enaam Miyara cherche à contredire les rumeurs sur sa candidature à un nouveau mandat à la tête de la Chambre des conseillers. L’actuel président de la Chambre haute rejette en bloc les arguments du clan de Nizar Baraka, relatifs au renouvellement des postes au Parlement, avec de nouveaux visages du parti.
D’après les sources du journal, plusieurs prétendants issus de l’Istiqlal souhaitent succéder à Enaam Miyara, notamment un ancien ministre ayant rejoint récemment le parti de la balance. Cette lutte intervient alors qu’une guerre froide divise le parti, entre le clan du secrétaire général réélu, Nizar Baraka, et le clan dit du Sahara, mené par le puissant Hamdi Ould Errachid.
Alors que le parti n’est pas encore parvenu à élire son comité exécutif en raison de tensions entre les différents clans, Enaam Myara défie les dirigeants de l’Istiqlal et souhaite briguer un second mandat.
D’après les sources d’Assabah, plusieurs istiqlaliens se voient dignes de succéder à Enaam Myara, quand d’autres plaident pour lui barrer la route, afin de l’affaiblir et de réduire son influence et son poids politique pour l’empêcher de briguer, à terme, la tête du parti, fort de sa réélection à la tête de la Chambre des conseillers.
De leur côté, les deux autres partis de la majorité gouvernementale, le Rassemblement national des indépendants (RNI) et le Parti authenticité et modernité (PAM) semblent indifférents aux luttes internes qui divisent l’Istiqlal.
