La police a procédé, mardi 4 octobre, à la saisie de près de 190.000 pétards explosifs au quartier Derb Omar de Casablanca. C’est ce que rapporte le quotidien arabophone Al Ahdath Al Maghribia dans son édition de ce jeudi 6 octobre.
"Après une opération de fouilles qui a duré plusieurs heures au quartier Derb Omar, là où se trouve la majorité des magasins où se vendent ces pétards, la police a mis la main sur cette grande quantité de ces produits illicites. Ce sont des pétards qui portent tous des noms comme Messi ou encore Daech", souligne le quotidien arabophone.
Chaque année, à l’approche de l'Achoura, prévu mardi prochain, les marchands acquièrent de grandes quantité de ce pétards et fumigènes dangereux. Mais malgré leur interdiction, ils sont vendus sous le manteau et en grand nombre. Leur prix varie selon leur catégorie et selon le niveau du vacarme qu’ils produisent.
Plusieurs habitants se plaignent des nuisances sonores à cause de ces pétards à chaque fois que la date fatidique de l'Achoura approche. Un véritable calvaire pour certaines familles qui ont des enfants en bas âges et qui ont peur des accidents, nombreux, qui peuvent survenir. "Combien d’accidents ont même créé une cécité ou encore une surdité chez les victimes!" rappelle la publication.
Depuis l’interdiction de la vente de ces explosifs de l'Achoura, le commerce illicite est en recrudescence. Leur interdiction a réduit leur vente mais n’a pas pour autant empêché certains commerçants d’en profiter et de les vendre au prix fort. Seuls les pétards inoffensifs, avec quelques éclats d’étincelle sont autorisés. Mais ceux-là n’ont pas le même succès que «Daech» ou «Messi». Leur cote n’est pas aussi grande que celle de ces explosifs jugés extrêmement dangereux.
