"Les rapports internationaux publiés récemment sont unanimes à évoquer la gravité de la situation économie et sociale en faisant endosser la responsabilité de cette crise au régime militaire", a affirmé Abbas El Ouardi, politologue, dans une déclaration pour Le360.
"La situation catastrophique de l'économie algérienne dont des secteurs ont été pénalisés par le régime militaire, a-t-il dit, a poussé le peuple algérien à sortir dans les rues dans un nouveau Hirak pour demander le départ des généraux".
Les rapports internationaux ont également dénoncé les violations des droits de l'homme avec des violences et des emprisonnements, a rappelé ce professeur de droit international et chercheur à l'Université Mohammed V de Rabat.
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Abdelfettah Fatihi, autre politologue marocain, a abondé dans le même sens en notant que depuis son arrivée au pouvoir le président "Abdelmajid Tebboune a échoué sur tous les plans".
Ce dernier, selon le politologue, tente une diversion en décidant d'organiser des élections législatives que le peuple "ne veut pas". "L'homme de la rue, a estimé Fatihi, veut un changement radical qui passe par le renversement du régime militaire". "Le Hirak appelle à un régime civil et démocratique en rejetant la bande des militaires algériens qui dominent le système politique", a conclu l'expert en géostratégie en Afrique.
