Alger a cru pouvoir «faire plier» Rabat en se fendant, le 19 décembre 2019, d’une protestation étrangement violente contre l’ouverture d’une première représentation consulaire à Laâyoune. «L’Algérie a pris connaissance avec grande surprise de la décision du gouvernement des Comores d’ouvrir une représentation consulaire à Laâyoune, ville du Sahara occidental», s'était affolé le MAE algérien, en qualifiant cette décision de "mesure d'une gravité exceptionnelle"!
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Mais quelle mouche avait piqué le MAE Sabri Boukaddoum et son maître Abdelmajid Tebboune, qui venait de réussir la plus retentissante usurpation de fonction de président qu’il ait été donné de constater durant ces derniers temps?
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La ficelle était toutefois trop voyante pour passer inaperçue. Par sa provocation anti-marocaine, le nouveau président à coloration vert-kaki misait sur une contre-réaction de la part du Maroc pour tenter misérablement de détourner l'attention de l’opinion publique algérienne, qui n’était d’ailleurs pas dupe de sa grossière manoeuvre dilatoire.
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Or voilà, M. Tebboune n’a brassé que du vent. Aux joutes verbales stériles, inefficaces, de surcroît ridicules, - de quoi se mêle-t-il finalement, le nouveau gérontocrate algérien?-, le Maroc a préféré l’action, à juste titre d'ailleurs. En voulez-vous une preuve, en voilà: moins d’un mois après l'impertinente (pour ne pas dire cynique) protestation d'Alger contre l’ouverture de la première représentation consulaire, celle du gouvernement des Comores, le Maroc a donné la bonne réplique en accueillant l’ouverture, pas plus tard qu’hier mardi 7 janvier, à Dakhla, d’un deuxième consulat général, soit celui de la république de Gambie.
Une réplique à laquelle répondra le chef du polisario, par ses habituelles protestations phonétiques, qui plus est obséquieuses, auprès de l’ONU.
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