C'est ce point précis que le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita, a développé devant Horst Köhler, envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, ainsi que devant les autres délégations, dont celles de l'Algérie, conduite par le marocophobe Ramtane Lamamra, et des séparatistes du polisario.
Selon des sources à Genève, Nasser Bourita a expliqué lors de cette première journée de pourparlers, que pour le royaume, l’autodétermination se trouve, de fait, confinée, soumise aux conditions des paramètres émis par le Conseil de sécurité de l’ONU, dans sa résolution 2440, qui sont "le réalisme, le pragmatisme et la durabilité".
Ces paramètres, rappellent nos sources, auxquels l’Algérie et le "polisario" se sont fortement opposés à leur débat, mettent en avant une lecture sélective et tronquée de l’autodétermination.
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Les participants, selon ces sources, vont évaluer la première table ronde, jugée comme un "premier pas important dans le cadre de la nouvelle dynamique pour relancer le processus politique, l’approfondissement des discussions sur l’intégration régionale et sur le contenu à donner à la solution politique".
Ces mêmes sources indiquent que "le Maroc participe à cette table ronde sur la base d’une position claire et un engagement sincère, pour parvenir à cette solution politique réaliste, pragmatique qui repose sur le compromis".
"Il appartient aux autres parties de saisir l’opportunité de la deuxième table ronde pour démontrer leur volonté et leur engagement réel de progresser vers une solution politique", ajoutent ces sources.