Sahara. Genève II: le Maroc fait valoir le réalisme, le pragmatisme et la durabilité 

La délégation marocaine, à Genève II.

La délégation marocaine, à Genève II. . DR

Lors de la première journée de la 2e table ronde, ouverte ce jeudi, au château Le Rosey, près de Genève, le Maroc a développé l'option portant notamment sur les paramètres de la solution politique, tels que stipulés dans la résolution 2440 à savoir "une solution politique, réaliste et pragmatique".

Le 21/03/2019 à 18h42

C'est ce point précis que le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita, a développé devant Horst Köhler, envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, ainsi que devant les autres délégations, dont celles de l'Algérie, conduite par le marocophobe Ramtane Lamamra, et des séparatistes du polisario.

Selon des sources à Genève, Nasser Bourita a expliqué lors de cette première journée de pourparlers, que pour le royaume, l’autodétermination se trouve, de fait, confinée, soumise aux conditions des paramètres émis par le Conseil de sécurité de l’ONU, dans sa résolution 2440, qui sont "le réalisme, le pragmatisme et la durabilité".

Ces paramètres, rappellent nos sources, auxquels l’Algérie et le "polisario" se sont fortement opposés à leur débat, mettent en avant une lecture sélective et tronquée de l’autodétermination. 

Les participants, selon ces sources, vont évaluer la première table ronde, jugée comme un "premier pas important dans le cadre de la nouvelle dynamique pour relancer le processus politique, l’approfondissement des discussions sur l’intégration régionale et sur le contenu à donner à la solution politique".

Ces mêmes sources indiquent que "le Maroc participe à cette table ronde sur la base d’une position claire et un engagement sincère, pour parvenir à cette solution politique réaliste, pragmatique qui repose sur le compromis".

"Il appartient aux autres parties de saisir l’opportunité de la deuxième table ronde pour démontrer leur volonté et leur engagement réel de progresser vers une solution politique", ajoutent ces sources.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 21/03/2019 à 18h42

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Tous les observateurs avertis sont unanimes à penser que rien de positif ne pourrait sortir de cette réunion qui se déroule dans une conjoncture politique régionale défavorable. La contestation massive du peuple algérien contre le pouvoir en place enlève toute légitimité à la délégation algérienne et à sa création le Polimachin de négocier un avenir qui sera fera surement sans eux. Les négociateurs adverses ne seront plus là très bientôt. Le peuple algérien manifeste quotidiennement pour les faire partir. Peut-être même qu'ils seront arrêter et juger. Laamamra et consorts sont à la recherche d'une légitimité internationale qu'ils ont perdu chez. Il faut arrêter d'être complice avec les ennemis du peuple algérien. Ce qui est encore plus étonnant c'est de voir notre pays participer activement à la recherche d'une solution avec des représentants qui n'ont plus aucune incidence sur les événements et qui font partie du problème et non pas de la solution. La meilleure solution pour tout le monde c'est de reporter cette réunion inutile en attendant que la situation se clarifie à l'échelle régionale.

Que veut-il l'Algérie ?quoique .nous sommes là. Rever pour l'impossible. Hhhh

Bientôt c'est lamramra qui va se réfugier à tindouf chez le polysario.

Il aurait fallu peut-être présenter à Mr Kohler les bulletins scolaires et les extraits de naissance de certains membres du polisario pour qu'il comprenne mieux mieux d'où ils viennent et qui les nourri et éduqué. Leur demander ou sont encore leurs parents et familles :Il tomberait des nues le sieur Kohler.

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