L'istiqlal a publié un long communiqué de son Comité exécutif dans lequel celui-ci salue les orientations du roi Mohammed VI en matière de consolidation de la démocratie. Il en profite pour dénoncer vigoureusement ce qu'il a qualifié d’actes anti-démocratiques qui ont poussé ce parti à retirer la candidature d'Abdassamad Kayouh de la course.
"Nous avons une stratégie claire visant à évaluer les politiques publiques et à proposer des alternatives sans viser des personnes ou des institutions", loin de toute "logique obscure ou confuse", a dénoncé l'Istiqlal.
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En clair, le parti de la Balance s'attaque à la majorité et ses composantes qui ont décidé d'octroyer leurs voix à Hakim Benchemass, le président sortant. Les Istiqlaliens estiment que l'absence d'une candidature de la majorité a influé négativement la candidature et les chances d'Abdessamad Kayouh qui a échoué il y a trois ans, avec un écart de seulement une voix, face au même Hakim Benchemass. Aujourd'hui, la reconduction de ce dernier est acquise.
Mohamed Saoud, membre du Comité exécutif de l'Istiqlal, a dénoncé ce qu'il a appelé "manigances contre la candidature istiqlalienne". "Nous refusons de prendre part à cette mascarade", a-t-il déclaré à le360. D'autres voix se sont élevées contre "les manoeuvres de la majorité" annonçant que les 24 conseillers istiqlaliens pourraient recevoir des consignes de boycott, lundi, le jour l'opération de vote.
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