«Ma tablette»: les explications de Lahcen Daoudi

Lahcen Daoudi, ministre de l'Enseignement supérieur.

Lahcen Daoudi, ministre de l'Enseignement supérieur. . Brahim Taougar Le360

Revue de presseKiosque360. Lahcen Daoudi n’aura pas attendu longtemps pour répondre aux interrogations qu'a soulevées le programme «Lawhati» (Ma tablette). Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la formation des cadres a choisi de riposter à ses détracteurs via une conférence de presse.

Le 07/12/2015 à 01h19

Lahcen Daoudi n'a pas tardé à riposter à la polémique qui le met aux prises avec certains distributeurs de tablettes qu'il accuse de n'avoir pas rempli les conditions requises pour adhérer au programme «Lawhati» (Ma tablette). Ces derniers, selon lui, ont «énoncé des contre-vérités et diffusé des rumeurs autour des prix et des normes techniques des équipements électroniques distribués aux étudiants». Le ministre, qui indique que le tarif des tablettes validées par le ministère connaîtra une réduction de 30% par rapport au prix du marché, affirme que «les détracteurs de cette initiative tentent de saper un programme qui concerne 1.400.000 étudiants», rapporte le quotidien arabophone Al Massae dans sa livraison du lundi 7 décembre courant. Dans son allocution, Lahcen Daoudi a donné l'exemple d’une marque de tablettes vendues, sur le marché, à un prix très bas ne dépassant pas les 400 DH, mais refusées par le ministère car ne répondant pas aux normes requises. «Les tablettes présentées au public estudiantin respectent certains standards requis par le ministère, après concertation avec l’Agence nationale de télécommunication et un certain nombre d’experts en la matière», précise-t-il. Et d’ajouter que l’un des logiciels contenus dans les programmes scientifiques des tablettes requises atteint, à lui seul, le prix de 1.500 DH. Le plus important reste, selon le ministre, le contenu de ces tablettes, mis en place par des sociétés internationales afin d’assurer un accès facile aux étudiants. L’idée de ce programme, souligne-t-il encore, est née du fait que 64% des étudiants inscrits en première année universitaire abandonnent leurs études pour différentes raisons, dont la non-assimilation des cours dispensés en langue française.

Par Mustapha Nouri
Le 07/12/2015 à 01h19