Il y a quelques jours, le BCIJ annonçait l’arrestation, à Salé, d’un jeune extrémiste partisan de l’Etat islamique. Peu auparavant, c’est un peu plus d’une vingtaine d’individus issus de plusieurs villes qui sont tombés dans les filets des services de sécurité. Ces arrestations ont eu pour conséquence la mise en échec de projets terroristes qui étaient sur le point d’être exécutés.
De telles annonces passent malheureusement de plus en plus inaperçues, écrit l’hebdomadaire La Vie éco dans son édition du vendredi 24 décembre. Cela est même perçu, le plus souvent, comme un travail de routine, poursuit l’hebdomadaire. C’est un aspect de la question qui a son côté positif. La stratégie conçue et mise en œuvre depuis des années est éprouvée et efficace. Cela veut dire aussi que, sur ce volet, les citoyens font pleinement confiance à la compétence et au savoir-faire des forces de sécurité en matière de lutte antiterroriste. Et ce n’est pas le cas seulement des citoyens marocains. La communauté internationale reconnaît le leadership du Royaume dans le domaine et ne manque jamais une occasion d’en témoigner et de le mettre en avant.
Depuis cette lointaine année 2003, lorsqu’il a été frappé en plein cœur de sa capitale économique, écrit La Vie éco, le Royaume a engagé une lutte sans merci contre le terrorisme. Une stratégie multidimensionnelle a été mise en place, religieuse, sociale et sécuritaire. Les chiffres sont là pour en prouver l’efficacité, note l’hebdomadaire.
Depuis sa création en 2015 et jusqu’au 19 juillet dernier, le BCIJ a réussi à démanteler 84 cellules terroristes, dont 78 en lien avec l’organisation de Daech et 6 autres acquises à l’idéologie de la nébuleuse «Al-Istihlal wal Faye», qui légitime des activités illicites pour financer des actes terroristes portant gravement atteinte à l’ordre public.
L’action du BCIJ a également permis l’arrestation et la traduction en justice de près de 1.400 individus liés à des affaires de terrorisme et d’extrémisme. Au sein de l’ONU, le Maroc est même cité comme «l’une des forces principales» dans la lutte contre le terrorisme dans le monde. C’est sans doute pour cela qu’il a été choisi, tout récemment, pour abriter le Bureau-programme des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme et la formation en Afrique. De même, le département d’Etat témoigne chaque année de «l’efficacité de la lutte du Maroc contre le terrorisme», relève l’hebdomadaire.
Si le Royaume, souligne l’hebdomadaire, arrive à atteindre des résultats aussi probants dans la lutte antiterroriste, c’est grâce à un savant mélange entre la collecte de renseignements, avec le concourt aussi substantiel qu’incontournable de la DGST, le travail de la police et la collaboration avec des partenaires internationaux.
Mais ce n’est pas uniquement cela, le Maroc, et c’est de notoriété publique, a mis en place une stratégie globale et multidimensionnelle en la matière qui privilégie le développement économique et humain, outre la lutte contre la radicalisation et le contrôle de la sphère religieuse.