L'Istiqlal a rendez-vous avec son avenir le 15 avril

Hamid Chabat, Yasmina Baddou et Karim Ghellab, lors du dernier congrès de l'Istiqlal, le 16 juin 2013 à Casablanca.

Hamid Chabat, Yasmina Baddou et Karim Ghellab, lors du dernier congrès de l'Istiqlal, le 16 juin 2013 à Casablanca. . DR (photo archives)

Revue de presseKiosque360. Une confrontation cruciale attend l'Istiqlal le 15 avril, à l'occasion de la tenue de son Conseil national extraordinaire,

Le 07/04/2017 à 02h12

Le Conseil nationale extraordinaire de l'Istiqlal, qui aura lieu le 15 avril, confirmera soit le limogeage de Hamid Chabat et la prise du pouvoir par les contestations, soit la la puissance du courant pro-Chabat. Mais tout laisse à croire que la contestation est la plus forte. Sous le titre "une confrontation cruciale" attendue le 15 avril, Akhbar Al Yaoum rappelle, dans son édition de ce vendredi 6 novembre, la décision du Comité exécutif de l'Istiqlal, réuni mardi sous la présidence de Hamdi Ould Errachid et en l'absence de Hamid Chabat, de convoquer le 15 avril à Rabat une session extraordinaire du Conseil national, session qui sera décisive pour l'avenir de l'ancien patron syndicaliste de l'UGTM. Selon le quotidien casablancais, il s'agit, en effet, d'un Conseil national extraordinaire destiné à couper l'herbe sous les pieds de Hamid Chabat. Hamdi Ould Errachid, membre du Comité exécutif, a ainsi sorti ses armes pour déstabiliser le clan de son adversaire. A rappeler que le maire de Laâyoune et ses partisans jouent un rôle important au sein du Conseil national. Selon ce quotidien proche du PJD, il semblerait que le vent ait tourné en défaveur de Hamid Chabat au sein du parti de la Balance. Depuis quelques semaines, affirme le journal, tout est mis en place pour que Nizar Baraka, militant istiqlalien, reprenne le flambeau de la direction sous un nouveau mode opératoire. Dans une récente déclaration à le360, Hamdi Ould Errachid avait indiqué que le Conseil national du 15 avril déterminerait la date du Congrès ordinaire du parti, une rencontre "décisive" que Hamid Chabat n'a pas voulu prévoir pour des considérations personnelles et les intérêts de ceux qui l'entourent, notent les milieux politiques à Rabat.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 07/04/2017 à 02h12