L’Intérieur dément tout du projet de nouveau découpage régional

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Revue de presseLe ministère de l’Intérieur vient de démentir la préparation d’un nouveau découpage territorial, évoqué lors de son deuxième forum par la Fédération nationale des élus du Rassemblement national des indépendants (RNI). Les détails dans cette revue de presse tirée du quotidien Al Ahdath.

Le 22/03/2023 à 20h38

Lors des travaux de la deuxième édition de son Forum régional de la région de Drâa-Tafilalet, organisé dernièrement à Ouarzazate par la Fédération nationale des élus du Rassemblement National des Indépendants (RNI), la question d’un nouveau découpage territorial a été évoquée par les élus de la Colombe. La réaction du ministère de l’Intérieur n’a pas tardé.

D’après le quotidien Al Ahdath, qui se penche sur ce sujet dans son édition du jeudi 23 mars, «le ministère de l’Intérieur a démenti la préparation d’un nouveau découpage territorial en vue de réduire le nombre de régions du Royaume». Et de préciser qu’«il n’y a pas, pour le moment, de concertations en vue de réduire le nombre de régions ou de modifier le découpage administratif actuel».

La question, rappellent les sources du quotidien, a été soulevée à Ouarzazate par les élus du RNI, en présence du président du parti, Aziz Akhannouch, lors de la deuxième édition de son Forum régional de la région de Drâa-Tafilalet, organisé sous le thème « L’élu, un acteur essentiel dans la mise en œuvre du processus de développement». C’est Said Chbaâtou, ancien président du conseil de la région Drâa-Tafilalet où il siège aujourd’hui en tant que membre, qui a proposé de «diviser la région Drâa-Tafilalet en deux pôles» pour pouvoir relancer son développement.

«Les plans de développement lancés dans cette région, très vaste et enclavée, ont été voués à l’échec», a fait remarquer Said Chbaâtou, qui est également coordinateur régional du RNI à Drâa-Tafilalet, avant de proposer la division de la région en deux pôles.

Cet appel à une révision des lois régissant les collectivités territoriales, rappelle le quotidien, a également été soulevé par les élus de la Colombe lors de la première édition du Forum régional de la région Tanger-Tétouan. Les recommandations formulées par les élus des deux régions portent aussi sur les critères pris en compte par le gouvernement dans sa politique régionale.

Par Mohammed Younsi
Le 22/03/2023 à 20h38

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Partie 2 Quand le découpage administratif tue la ville d’Azemmour. Il est inconcevable que l’une des premières municipalités du royaume n’a ni d’espace pour une décharge publique ni d’espace pour un cimetière où enterrer ses morts dans son permettre urbain. Le découpage administratif imposé à cette maudite ville, n’affecte pas que les vivants et leurs écosystèmes mais aussi les morts. Les morts qui sont censés être enterrés près de leurs bien aimés sont exilés à des kilomètres vers d’autres communes, loin de leurs familles et proches pour trouver une tombe où se reposer.

Suite de la partie 1 locales du complexe Lalla Hmara. De quel droit? On se demande pourquoi toutes les villes avancent à l’exception d’Azemmour qui est passée d’une commune urbaine à un douar. Tout aménagement du territoire responsable et harmonieux, géré par des professionnels, ne doit pas privilégier une ville ou une région au détriment d’une autre. En plus du manque d’usines et de projets pour occuper le volume grandissant des chômeurs, la ville d’Azemmour est devenue une ville dépotoir jonchée d’ordures et de détritus où règne les négligences et l’anarchie absolue avec la complicité des responsables. Tous les responsables sans exclusion aucune. Personne n’est à l’abris, du sommet jusqu’à la base de la pyramide hiérarchique. Les habitants de la ville en ont ras le bol de cet injustice

Partie 1 La municipalité d’Azemmour est enclavée entre un fleuve rempli d’égouts, une commune d’El Houzia qui s’arroge le droit de la priver de ses plages, une commune de Oulad Rahmoun qui empêche son extension urbaine et , en dernier lieu, la municipalité d’El Jadida qui s’accapare tous les projets de développement ne laissant rien à Azemmour, sans se soucier du volume des chômeurs qui ne cesse de se gonfler chaque année. Sans espace pour une décharge publique, Azemmour est devenue elle-même une décharge publique. Le complexe Lalla Hmara ( Mazagan) érigé, il y a quelques années, constitue, encore, un autre obstacle pour l’asphyxier. La commune rurale, invisible, d’El Houzia piétine sur le périmètre urbain d’Azemmour et s’arroge le droit de collecter les taxes

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