Les parlementaires corrompus bannis des événements officiels

DR (photo archives)

Revue de presseLa révision du règlement intérieur du Parlement devrait introduire l’interdiction pour les élus impliqués dans des affaires de corruption de participer à des événements officiels. Cette revue de presse est tirée d’un article d’Assabah.

Le 25/01/2024 à 19h06

L’appel du roi à plus de déontologie au sein de l’institution législative commence à prendre forme. En attendant la mise en place d’un cadre, une première décision a été prise pour sanctionner les parlementaires impliqués dans des affaires de corruption, de dilapidation de deniers publics, de falsification de document ou même un quelconque délit. Les parlementaires concernés seront désormais interdits d’assister à des cérémonies présidées par le roi, en particulier la séance d’ouverture de l’année législative que préside le souverain le deuxième vendredi d’octobre.

C’est ce que rapporte Assabah dans son édition du vendredi 26 janvier. Les sources du journal expliquent qu’une commission technique interne planche actuellement sur la révision du règlement intérieur du Parlement. Un des objectifs est d’éviter que des parlementaires impliqués dans des affaires judiciaires ne se sentent «protégés» par leur tenue officielle contre les poursuites judiciaires.

Cette initiative concrétise aussi l’une des mesures prévues lors de la dernière révision de la Constitution, qui levait l’immunité parlementaire protégeant les élus de procédures judiciaires même en cas de flagrant délit. Aujourd’hui, cette immunité ne concerne plus que le droit à l’expression, comme il est précisé dans l’article 64 de la Constitution.

Dans ce règlement intérieur, un article précis ciblera les élus impliqués dans des affaires judiciaires. La préparation de son contenu sera menée avec des spécialistes de la Constitution, afin d’éviter que la Cour constitutionnelle ne s’y oppose.

Le quotidien rappelle que des responsables avaient déjà été privés par le passé d’évènements officiels par le biais de décisions administratives. Ce fut par exemple le cas de certains walis qui n’avaient tout bonnement pas été invités.

Par Fayza Senhaji
Le 25/01/2024 à 19h06

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Si on n'autorise aucun citoyen à occuper, même temporairement, la moindre petite parcelle de la propriété publique (une charrette vendant des légumes par exemple) alors comment peut-on même discuter du droit ou non de quelqu'un qui a trahit la confiance du pays et des citoyens alors qu'il occupe un siege dans la plus haute institution de représentation de la démocratie dans le pays? Quand on permet aux dérives de durer, elles deviennent malheureusement la règle.

Pour des personnes qui n'ont aucun sens de l'honneur, je pense qu"il faudrait les déposséder de leurs biens au Maroc et à l'étranger... Récemment, dans la région de Sefrou, j'ai vu un homme octogénaire, entrain de pleurer. Car il pensait avoir vendu sa récolte.Il a avait signé des documents (il ne comprend pas...). Les gendarmes sont venu pour le sortir de chez lui. Les responsables ont trafiqué les documents...

Les parlementaires corrompus doivent être expulsés non seulement des événements officiels, mais ils doivent également être licenciés et emprisonnés et ne doivent jamais occuper de poste gouvernemental. Ce sont ces gens qui volent aveuglément notre bien-aimé Maroc et devraient servir d’exemple en les emprisonnant tous. Allah, Alwatan , Al Malik

Il faut que la justice se fasse et que le droit s'applique dans ses lois. Ce bannissement est un une peine d'exil parlementaire que les députés corrompus porteront comme une marque de leur vilénie

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