Khouribga: un parlementaire poursuivi pour détournement de fonds publics

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Revue de presseKiosque360. La chambre criminelle près la Cour d'appel de Casablanca chargée des crimes financiers a reporté au 13 décembre prochain l’examen du procès de Mehdi Atmoun, membre de la chambre des conseillers, impliqué dans une affaire de détournement de fonds et de dilapidation de deniers publics. Cet article est une revue de presse d'Al Akhbar.

Le 16/11/2022 à 18h48

L’ancien président de la commune urbaine de Khouribga et membre de la chambre des conseillers, sous les couleurs du Mouvement populaire (MP), a comparu, mardi, à l’audience de son procès à la chambre criminelle près la Cour d'appel de Casablanca chargée des crimes financiers.

Le leader du MP est poursuivi avec neuf autres accusés, chacun en ce qui le concerne, pour «dilapidation et détournement de fonds publics, complicité de détournement de fonds publics, falsification de documents officiels, faux et usage de faux et participation». Ledit procès a été reporté au 13 décembre prochain, rapporte le quotidien Al Akhbar dans son édition du jeudi 17 novembre.

Dans cette affaire, qui remonte à l’année 2009, l'Association marocaine de protection des deniers publics s’est constituée partie civile, en assistant à toutes les étapes de l’instruction préliminaire et de l’enquête approfondie, menées par le juge d’instruction près la cour d’appel de Casablanca.

Cette affaire, rappelle le quotidien, a éclaté en 2009 suite à une inspection du ministère de l’Intérieur. Celle-ci avait relevé de graves infractions au code de l’urbanisme au complexe résidentiel «Al Ferdaous» dans la ville de Khouribga, avant de débarquer à la commune urbaine pour conclure un rapport accablant sur la gestion de la chose locale, la dilapidation des deniers publics et la falsification de documents officiels.

La décision du ministère de l’Intérieur n’a pas tardé, en suspendant de ses fonctions de président le leader du MP, Mehdi Atmoun et en déclenchant la poursuite judiciaire à son égard, indiquent les sources du quotidien. L’affaire avait même fait l’objet d’une colère royale suite à la visite du roi dans la province, rappellent les mêmes sources.

Dans un communiqué rendu public, poursuit le quotidien, l'Association marocaine de protection des deniers publics a rappelé que le procureur général du roi près la cour d’appel de Casablanca avait décidé de confier cette affaire au juge d’instruction près la même cour d’appel, précisant que ce scandale avait provoqué plusieurs protestations et mouvements de colère dans la province de Khouribga.

Par Mohamed Younsi
Le 16/11/2022 à 18h48