La gestion des déchets de l’ensemble des arrondissements de Casablanca et d’autres communes de la région de Casablanca-Settat pose un sérieux problème aux élus du Conseil de la Ville.
A Médiouna, une première décharge initiée dans les années 80 est depuis longtemps arrivée à saturation. Depuis, les prédécesseurs des actuels élus aux commandes de ce Conseil avaient décidé de faire traiter et de stocker les déchets casablancais vers l’actuelle décharge, située dans la même zone péri-urbaine.
Aujourd’hui, pour ces élus, le temps presse, l’endroit ne pourra plus, dans un an et demi, «accueillir les 4000 tonnes de déchets produits quotidiennement par la métropole et ses environs».
La pression est donc vive pour les élus du Conseil de la Ville de Casablanca: il leur faut rapidement trouver un terrain, toujours dans cette zone, pour y aménager une nouvelle décharge publique, relaie Al Ahdath Al Maghribia de ce jeudi 19 octobre 2023.
Selon Moulay Ahmed Afilal, vice-président de la mairie de Casablanca, «le Conseil de la Ville de Casablanca compte opter pour un nouveau modèle, en vue de gérer les déchets de la ville dans un nouveau site avec une nouvelle usine pour la gestion, le tri et le traitement des déchets ménagers».
Cet élu confirme aussi que «la commune urbaine de Casablanca est à la recherche d’un terrain dans la province de Médiouna pour y installer une nouvelle décharge».
Cette question, a-t-il précisé à Al Ahdath Al Maghribia, se trouve aujourd’hui au centre des préoccupations des membres du Conseil de la Ville, qui s’apprêtent «à lancer un appel d’offres pour sélectionner l’entreprise qui prendra en charge la gestion du secteur, avec la mise en place de l’usine qui sera dédiée au tri et au traitement des déchets ménagers de la métropole et de ses environs».
Cependant, selon d’autres interlocuteurs que le quotidien a interrogés, «cette formule, qui permettra à la commune urbaine de Casablanca d’engendrer des recettes et d’enterrer ses déchets, a suscité des polémiques et provoqué des contestations à Médiouna».
Pour Al Ahdath Al Maghribia, «la population de Médiouna et les différentes composantes de la société civile de la province refusent catégoriquement l’ouverture d’une nouvelle décharge dans cette localité. Ils demandent au Conseil de la Ville de Casablanca de trouver d’autres alternatives».