Les camps de Tindouf vivent depuis quelque temps tantôt au rythme de l’insécurité et les protestations tantôt à celui des confrontations entre les bandes et les milices rivales avec des échanges de tirs.
Des balles réelles ont été utilisées dans la nuit de jeudi à vendredi derniers dans les camps de Tindouf dans des affrontements entre des éléments de plusieurs tribus faisant deux blessés, rapporte Al Ahdath Al Maghribia du 1er janvier 2024.
Ce qui provoque un état de terreur et de peur quotidiens chez les enfants, les femmes et les personnes âgées dans les camps. Il s’agit de règlements de comptes entre les bandes qui s’activent dans le trafic de drogue et de la contrebande ainsi qu’une riposte à une opération d’enlèvement qui a eu lieu le lundi 25 décembre dans «le camp de Laâyoune».
Des habitants des camps ont accusé la direction du Polisario d’être incapable de maitriser cette détérioration de la situation sécuritaire où les antagonistes utilisent tous les types d’armes à feu.
Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia souligne qu’une bande de la tribu Ouled Dlim qui se déplaçait à bord de véhicules armés de kalachnikovs, a réussi le jeudi 28 décembre à déjouer cette tentative d’enlèvement du dénommé Ahmada Ould Lahbib (tribu Dlim Ouled Loudikat) de sa maison dans le but de l’échanger avec un otage détenu par les membres de la faction rivale.
Cette tentative de kidnapping a été mise en échec après que la bande de Ouled Dlim soutenue par des trafiquants originaires de la tribu «Reguibat Salam» ont riposté à l’attaque suite à une course-poursuite ponctuée par des échanges de tirs aux armes à feu. Ces confrontations ont fait deux blessés chez les éléments de la bande de la tribu de Reguibat.