Paris-Orly: la passagère RAM, aux «chaussures connectées», libérée

Un avion RAM à Paris-Orly.

Un avion RAM à Paris-Orly. . DR

Après une courte garde à vue, la passagère au bagage de cabine rendu hautement suspect, et interpellée hier, jeudi 24 janvier, à l’aéroport Paris-Orly, a été libérée.

Le 25/01/2019 à 15h34

Finalement beaucoup de bruit pour rien. La passagère qui devait embarquer à bord d'un vol RAM, munie de ces désormais fameuses «chaussures connectées» est libre.

Ces inoffensives chaussures de fashionista, objets de la suspicion des douaniers, et à leurs yeux devenues hautement suspectes, étaient sagement rangées dans son bagage de cabine. Ces accessoires de modeuse ont semé un vrai vent de panique hier, jeudi en fin de journée, à l"aéroport de Paris-Orly.

La jeune femme a été libérée, nous apprennent nos sources. La nature inoffensive des «chaussures connectées» a été mise en évidence durant sa garde à vue. Toute intention funeste étant désormais écartée, elle est désormais libre de ses mouvements. Les enquêteurs ont pu mettre en évidence le fait qu'il s'agissait de chaussures de type «défilé de mode» qui «disposent d'un dispositif lumineux». Rien de plus... 

«Cette affaire n’en est en fait pas une», a révélé, soulagé, au journal Le Parisien, Pierre Marchand-Lacour, sous-préfet notamment chargé de la sécurité de l’aéroport de Paris-Orly.

Si l'identité complète de la jeune femme n'a pas été révélée par les enquêteurs, il s’agit, en fait, d’une ressortissante française originaire d'un pays d'Afrique subsaharienne, évoluant dans l'univers des médias et du mannequinat.

A Paris, elle était venue assister à un des défilés de mode de la saison printemps-été, et désirait, par la suite, rejoindre la ville de Tanger via un vol Royal Air Maroc à destination de Casablanca.

Pour d'évidentes raisons de confidentialité, les autorités françaises ont préféré préserver l’anonymat de cette jeune femme.

Interceptée au moment de passer les portiques de sécurité, la voyageuse avait immédiatement été placée en garde à vue. L’enquête a été confiée à la police judiciaire du département du Val-de-Marne, selon Le Parisien.

Quant à l’avion censé transporter la voyageuse, il a décollé à temps, hier après-midi, pour le Maroc. L'appareil, mis en service pour ce vol régulier de RAM a atterri hier à Casablanca, sans encombres et à l'heure prévue, nous précisent nos sources. 

Par Youssef Bellarbi
Le 25/01/2019 à 15h34