Ce qu'il faut retenir du discours de Donald Trump en Arabie Saoudite

Précédé par la récitation de versets du Coran, Trump s'est adressé à des représentants d'une cinquantaine de pays musulmans, dont 37 chefs d'Etat ou de gouvernement, réunis dans la capitale saoudienne pour le premier discours prononcé par le président à l'étranger depuis son entrée en fonctions.

Trump a tenu l'Iran pour responsable de l'extrémisme mondial et a demandé aux pays arabes et musulmans d'assécher les sources de financement pour des organisations comme le groupe radical sunnite Etat islamique (EI) ou le mouvement chiite libanais Hezbollah. Il a souligné l'engagement de Washington et de Ryad en faveur du développement économique, de la paix inter-religieuse et de la lutte antiterroriste.Voici les principaux points du discours de Trump:

EXTREMISME"Bien sûr, il y a encore beaucoup de travail à faire. Cela veut dire honnêtement faire face à la crise de l'extrémisme islamique". Ce n'est pas "une bataille entre religions". C'est "une bataille entre des criminels barbares qui essaient d'anéantir la vie humaine et des gens bien de toutes religions qui cherchent à la protéger". C'est "une bataille entre le bien et le mal". "Les leaders religieux doivent le dire avec une très grande clarté (...) Si vous choisissez la voie du terrorisme, votre vie sera vide, votre vie sera brève".

"Nous ne sommes pas ici pour donner des leçons, nous ne sommes pas ici pour dire aux autres comment vivre". "L'Amérique est prête à être à vos côtés (...) mais les pays du Proche-Orient ne peuvent attendre que la puissance américaine écrase l'ennemi pour eux (...) Ils doivent décider de l'avenir qu'ils veulent pour eux-mêmes, leurs pays, leurs enfants". Il a appelé les pays musulmans à n'offrir aucun "refuge aux terroristes".

IRAN"Du Liban à l'Irak en passant par le Yémen, l'Iran finance, arme et entraîne des terroristes, des milices et d'autres groupes terroristes qui répandent la destruction et le chaos à travers la région". "En attendant que le régime iranien montre sa volonté d'être un partenaire pour la paix, toutes les nations (...) doivent travailler ensemble pour l'isoler" et "prier pour le jour où le peuple iranien aura le gouvernement juste qu'il mérite".