Dans un article paru sous le titre "Les liens secrets entre les Émirats arabes unis et Israël ont ouvert la voie aux relations diplomatiques", le grand quotidien économique américain indique que des responsables de l'administration Trump se montrent "prudemment optimistes" sur le fait de voir d’autres pays de la région suivre la même voie d'ici la fin de l'année.
"A l'instar des Émirats, d'autres pays arabes ont discrètement noué des relations émergentes d'affaires, de sécurité et de renseignement avec Israël", indique le quotidien conservateur.
"Les hommes d'affaires israéliens ont eu des réunions avec leurs homologues saoudiens dans les restaurants de Riyad. En 2018, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a effectué une rare visite à Oman. Le Maroc envisage d'entamer des vols commerciaux avec Israël.
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"Et l'année dernière, les ministres des Affaires étrangères de Bahreïn et d'Israël ont eu leur première réunion publique à Washington", écrit le Wall Street Journal.
Citant des responsables américains, sous couvert d’anonymat, le quotidien révèle que l’administration Trump a cherché à conclure un "pacte régional de non-agression" entre Israël et les Émirats arabes unis, Bahreïn, Oman et le Maroc.
"Mais cette initiative n'a jamais eu beaucoup de succès, de sorte que l'administration Trump s'est ensuite tournée vers la négociation d'accords individuels avec chaque pays", explique l’auteur de cet article.