Des responsables du département d'Etat américain ayant briefé des journalistes après l'annonce par Donald Trump de l'accord de normalisation des relations entre Israël et les Emirats arabes unis, ont indiqué que le Sultanat d'Oman, Bahreïn et le Maroc font partie des "probables candidats" à ouvrir une nouvelle page dans leurs relations avec l'Etat hébreu, rapporte vendredi le Washington Post.
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"Au cours d’un entretien téléphonique avec un groupe de journalistes, (Jared) Kushner a déclaré que l'accord entre les Emirats et Israël est un «brise-glace» qui, espérait-il, serait suivi de mesures similaires par d'autres pays arabes", écrit David Ignatius dans une chronique sous le titre: "Trump a raison. L'accord Israël-Emirats est une grande réussite".
Le conseiller et gendre de Trump "n’a pas précisé quels seraient les prochains pays arabes [à ouvrir une nouvelle page dans leurs relations avec l'Etat hébreu]. Mais les responsables du département d'État ont déclaré que les candidats probables incluent Oman, Bahreïn et le Maroc", ajoute le grand tirage américain notant que "pour l'instant, ajoutent ces mêmes responsables, l'Arabie saoudite résistera à la reconnaissance officielle d'Israël". Et que "L'Iran et la Turquie, chacun cherchant à jouer le rôle de champion des musulmans, accuseront sans aucun doute les Emiratis de trahir la cause palestinienne".