«Le Moringa, l’arbre aux multiples vertus», titre l’hebdomadaire La Vie Éco dans son édition hebdomadaire en référence à cette plante est décrite tantôt comme «l’arbre aux miracles», tantôt comme «l’arbre éternel», voire celui «des pauvres». Originaire d’Asie du Sud et d’Afrique, cette plante, Moringa Oleifera de son nom, est cultivée depuis une dizaine d’années dans la région d’Errachidia, indique l’hebdomadaire.
Après Errachidia, la culture du Moringa s’est également installée à Tata, grâce notamment aux conditions climatiques que cette région offre, relève l’hebdomadaire. C’est aussi grâce à la famille Oussad, qui y a introduit cette culture, disposant aujourd’hui de 30 ha de Moringa, après une longue expérience dans la culture de la rose dans le Souss-Massa.
Comme l’indique La Vie Éco, ce projet remonte à près de sept ans. Entamé avec seulement 5 hectares, il est désormais en pleine expansion. A en croire ses dirigeants, c’est la plus grande superficie de production dans le Royaume, qui pourrait se targuer à terme de 150 ha avec une moyenne de 20 ha additionnels tous les 2 à 3 ans, poursuit la même source.
Si le projet a démarré avec un investissement de 10 millions de dirhams, créant 10 emplois, le site de production à lui seul emploie une cinquantaine de salariés permanents, dont une majorité de femmes. Sa production avoisine les 30 tonnes de Moringa fraîche par an. Il faut noter que ce volume est réduit de moitié après le séchage.
Dans le détail, 25% de la production est utilisée pour la fabrication de produits cosmétiques, tandis que le reste est consacré à la production de produits alimentaires, à l’instar des feuilles de la poudre, du miel et de l’huile. A noter, comme le souligne l’hebdomadaire, que ces deux derniers produits sont des dérivés rares de cette plante «miracle».
A titre d’exemple, le miel du Moringa est vendu à 1.000 dirhams le kilogramme, tandis que l’huile produite à partir de cette plante est vendue sur le marché à 2.000 dirhams le litre. Aux produits dérivés alimentaires et cosmétiques s’ajoute également la production à venir d’aliments pour le bétail, tel que prévu par le plan de développement.