«Le président Taoufik Kamil a décidé de consulter les instances juridiques de la fédération pour étudier ce dossier», a affirmé Benjelloun.
L’affaire d’escroquerie Bab Darna a porté un coup dur au métier de la promotion immobilière au Maroc. En décidant de se porter partie civile dans le procès ouvert au tribunal correctionnel de Aïn Sebaa, la FNPI veut défendre l’image du promoteur, la réhabiliter et lui redonner la légitimité et la place qu’elle doit avoir au niveau de la société, explique Benjelloun. «Nous réprouvons ce genre de dysfonctionnements et sommes tout à fait solidaires avec les victimes de Bab Darna.
Nous y reviendrons.
A ce jour, six personnes ont été arrêtées et sont poursuivies. Mohamed El Ouardi, le PDG du groupe, mais aussi son directeur commercial, sa directrice financière, un commercial et un comptable, en plus du notaire, sont sous les verrous.
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Les victimes, qui se comptent par centaines, réclament la restitution de leurs avances, déjà encaissées par les sociétés filiales du groupe Bab Darna.
Au total, ce sont plus de 400 millions de dirhams qui ont disparu. Plusieurs réservataires y ont même perdu toutes leurs économies, celles de toute une vie.