Vidéo. Affaire Bab Darna: la fuite en avant de la ministre de l’Habitat, Nouzha Bouchareb

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Les institutions publiques et privées impliquées dans les projets fictifs du groupe Bab Darna se rejettent les responsabilités les uns sur les autres. Voici ce que dit la ministre de l’Habitat, interrogée lors de la séance des questions orales, mardi à la Chambre des conseillers. Et c'est décevant.

Le 24/12/2019 à 21h19

Au détour d’une question posée par une conseillère du parti de l’Istiqlal, la ministre de l’Aménagement du territoire, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville, Nouzha Bouchareb, a laissé entendre que son département «n’est pas le seul concerné» par l’affaire Bab Darna.

Selon la ministre, issue du Mouvement populaire, l’affaire Bab Darna renvoie à une «problématique globale», liée aux coopératives et associations. «Nous n’avons pas un droit de regard sur celles-ci», a-t-elle souligné.

La ministre fait probablement allusion aux coopératives d’habitat (appelées également amicales ou widadiyates), placées à l’instar des autres coopératives (agricoles, etc) sous la tutelle de l’Office du développement de la coopération (ODC) dont le conseil est présidé par la ministre du Tourisme, de l'artisanat, du transport aérien et de l'économie sociale, Nadia Fettah.

Nouzha Bouchareb n’a toutefois pas précisé le lien entre les coopératives et les nombreux projets «fictifs» commercialisés par le groupe Bab Darna. Elle a aussi omis d’évoquer l'appui de son ministère aux salons Smap Expo, grâce auxquels le promoteur immobilier Bab Darna a pu piéger des centaines de victimes parmi les Marocains résidant à l’étranger.

Par Wadie El Mouden
Le 24/12/2019 à 21h19