Dans sa présentation, mardi 6 décembre, devant la commission du contrôle des finances publiques, relevant de la Chambre des représentants, le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite Entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, a mis en avant la nécessité de reconsidérer les champs d’intervention de l'agence quant aux programmes de formation qualifiante qu'elle fournit.
Le ministre a ainsi insisté sur le renforcement des études prospectives du marché du travail pour déterminer les besoins des chercheurs d’emploi, précisant qu’il faudra aussi conclure des partenariats avec des établissements de formation professionnelle pour orienter les demandeurs d'emploi vers des formations qualifiantes programmées.
Lire aussi : Nouvelle organisation, placement à l’international: au cœur de la transformation de l’ANAPEC
Younes Sekkouri a, par ailleurs, expliqué que le taux d'insertion des personnes qui suivent des formations qualifiantes est modeste, s’élevant à environ 40%, ajoutant que le nombre de bénéficiaires est très limité au regard du nombre de demandeurs d'emploi ayant besoin de ces formations.
Pour rappel, le conseil d’administration de l’ANAPEC, réuni en juillet dernier à Rabat, a adopté la nouvelle organisation de l’agence, ainsi que son nouveau Plan stratégique de développement pour la période 2022-2026.
Ce nouveau plan stratégique a pour but de mettre en place une nouvelle structure de l’offre de service en se basant sur un business model amélioré, avec des objectifs chiffrés, de l’ordre de l’insertion de 715.000 personnes sur le marché de l’emploi, l’amélioration de l’employabilité de 153.000 bénéficiaires des différentes formations et l’accompagnement de 37.000 porteurs de projets et de 20.000 TPE.