Pratiques anticoncurrentielles sur les hydrocarbures: les précisions du Conseil de la concurrence

Driss Guerraoui, président du Conseil de la concurrence.

Driss Guerraoui, président du Conseil de la concurrence. . DR

Le Conseil de la concurrence précise qu’il dégage sa responsabilité quant aux informations parues dans certains médias concernant le dossier relatif aux éventuelles pratiques anticoncurrentielles sur le marché national des hydrocarbures.

Le 07/07/2020 à 12h59

Le Conseil de la concurrence note, dans un communiqué diffusé aujourd’hui mardi 7 juillet 2020, «qu’il dégage catégoriquement toute responsabilité concernant les informations relatées par certaines sources de presse concernant des éléments du dossier relatif aux éventuelles pratiques anticoncurrentielles sur le marché national des hydrocarbures».

Le Conseil de la concurrence, présidé par Driss Guerraoui, souligne que le dossier des hydrocarbures sera examiné lors de la séance prévue le 21 juillet 2020, tel que paru le 26 juin 2020 dans son communiqué publié sur son site électronique et affiché dans ses locaux.

A rappeler que le Conseil de la concurrence est une institution constitutionnelle. Il est chargé, dans le cadre de l’organisation d’une concurrence libre et loyale, d’assurer la transparence et l’équité dans les relations économiques, notamment à travers l’analyse et la régulation de la concurrence sur les marchés, le contrôle des pratiques anticoncurrentielles, des pratiques commerciales déloyales et des opérations de concentration économique et de monopole.

La loi n° 20-13 du 30 juin 2014 a élargi et renforcé ses attributions lui conférant de larges pouvoirs décisionnel, consultatif, et d’auto saisine visant l’amélioration du fonctionnement concurrentiel des marchés. Il a été réactivé en novembre 2018 par le roi Mohammed VI.

Par Khalil Ibrahimi
Le 07/07/2020 à 12h59