Plan d’urgence pour le tourisme: trois nouveaux mécanismes de soutien

La place Jemaâ El Fna à Marrakech.

La place Jemaâ El Fna à Marrakech. . DR

Revue de presseKiosque360. Subventions aux établissements d’hébergement touristiques, moratoire sur les crédits bancaires et prise en charge par l’Etat de la taxe professionnelle… Le plan d’urgence de 2 milliards de dirhams dévoile d’autres mesures. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Aujourd’hui le Maroc.

Le 16/02/2022 à 18h31

Les mesures pour relancer le tourisme se multiplient. Dans le cadre du plan d’urgence de deux milliards de dirhams, trois autres mécanismes ont vu le jour, rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 17 février. En effet, en plus du prolongement du versement de l’indemnité forfaitaire de 2.000 dirhams durant le premier trimestre 2022 et le report des charges dues à la CNSS pendant 6 mois, «trois autres mécanismes de soutien sont mis en place», annonce la ministre de tutelle, Fatima-Zahra Ammor, dans une correspondance adressée aux délégués provinciaux et régionaux du tourisme.

Parmi ces mesures, l’appui de l’Etat pour la mise à niveau des établissements d’hébergement touristique à travers une subvention à hauteur maximale de 10% du chiffre d’affaires réalisé au titre de l’année 2019 et plafonnée à 10 millions de dirhams. Cet appui aidera les établissements bénéficiaires à améliorer la qualité de leurs offres (rénovation et entretien des équipements et espaces) et de leurs services (transformation digitale, mise aux normes, charges de structure et formation). Cette mesure sera déployée par la Société marocaine d’ingénierie touristique (SMIT) et des appels à manifestation d’intérêt (AMI) seront lancés pour le choix des EHT souhaitant bénéficier de cet appui, précise le journal.

Les deux autres dispositifs d’appui sont la prise en charge par l’Etat de la taxe professionnelle des établissements d’hébergement touristique et la mise en place d’un moratoire au titre des crédits bancaires accordés aux établissements d’hébergement touristique (EHT). Ce moratoire concerne également les entreprises ayant des activités réglementées sous la tutelle du ministère en charge du tourisme (agences de voyage et restaurants classés) et les entreprises de transport touristique (ETT). L’objectif? Soulager leur trésorerie afin d’optimiser l’utilisation de leur liquidité pour une relance rapide de l’activité. 

Par Fayçal Ismaili
Le 16/02/2022 à 18h31