Mohammed Sadiki donne le coup d'envoi à la vingt-troisième édition du Salon Avicole «Dawajine 2022»

Le ministre de l'Agriculture, Mohammed Sadiki, donne le 26 octobre 2022 le coup d'envoi de la 23e édition du salon avicole «Dawajine 2022», à Casablanca. 

Le ministre de l'Agriculture, Mohammed Sadiki, donne le 26 octobre 2022 le coup d'envoi de la 23e édition du salon avicole «Dawajine 2022», à Casablanca.  . Anas Zaidaoui / Le360 (Capture image vidéo)

Le 27/10/2022 à 11h45

VidéoAprès deux années d'absence, le salon avicole «Dawajine» se tient depuis le 25 octobre dernier et prend fin ce jeudi 27 octobre. Une vingt-troisième édition qui permet d'exposer la dynamique, la diversité et l’innovation du secteur avicole au Maroc.

Le ministre de l'Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Mohammed Sadiki, a présidé hier, mercredi 26 octobre 2022 au centre international de conférences et d’expositions de l’Office des changes de Casablanca, l’inauguration de la 23e édition du salon avicole «Dawajine», indique un communiqué du ministère.

Organisée par la Fédération Interprofessionnelle du secteur avicole au Maroc (FISA), après une absence de deux années à cause de la crise sanitaire, cette édition prend fin ce jeudi 27 octobre 2022, à l'issue des deux jours qu'aura duré ce salon, sous le thème suivant: «Secteur avicole: les enjeux de la modernisation de la distribution».

Dans une allocution, Mohammed Sadiki a insisté sur l’importance accordée par le gouvernement au secteur avicole, secteur stratégique pour la sécurité alimentaire du pays. 

«Cette édition revêt une grande importance et porte plusieurs nouveautés, grâce aux grands efforts fournis par l’ensemble des exposants. Je tiens tout d’abord à remercier les organisateurs, et notamment la FISA, qui veille à l’organisation de ce salon qui joue un rôle primordial dans la promotion du secteur», a-t-il expliqué, interrogé par Le360. 

Cette édition de «Dawajine» a également été marquée par la signature de trois conventions de partenariat entre la FISA, l’Interprofession Avicole du Gabon (IAG), l’Interprofession Avicole du Niger (IAN) et l’Interprofession Avicole du Soudan.

Ces conventions définissent les modalités de collaboration entre la FISA et ces interprofessions, pour l'organisation de cycles de formation et pour une concertation pour le développement des filières avicoles respectives de ces pays en particulier, et de l’Afrique en général, explique le ministère dans son communiqué.

Le ministre a également présidé une cérémonie de remise de certificats de formation aux bénéficiaires de sessions de formation en conduite d’élevage de volaille et en abattage de volailles, réalisées à l’Avipole Casablanca.

Douze bénéficiaires ont reçu ces documents: ils sont issus du Ghana, dix de Côte d’Ivoire, de même qu'un groupe d’éleveurs, membres de la coopérative El Ksiba de Beni Mellal.

Rappelons que l’organisation de ce salon reflète la dynamique, la diversité et l’innovation du secteur avicole.

Ce dernier a bénéficié, en 2009, d’un premier contrat-programme dans le contexte de l'opérationalisation du Plan Maroc Vert, renouvelé pour la période 2011-2020 entre le gouvernement et la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole -FISA. Un nouveau contrat-programme doit être signé pour poursuivre le développement de la filière dans le contexte de l'opérationalisation de la stratégie Génération Green, indique le communiqué.

Grâce aux efforts conjugués de l’Etat et des professionnels, le secteur avicole génère aujourd’hui, selon le ministère de l'Agriculture, un chiffre d’affaires de 32,4 milliards de dirhams et a permis de créer environ 465.000 emplois directs et indirects.

Le secteur couvre 100% des besoins en œufs pour la consommation courante, et en viandes blanches, ce qui représente 55% de la consommation totale, de l'ensemble des catégories de viandes.

En ce qui concerne la production de viandes blanches, celle-ci a atteint, selon les données du ministère, 690.000 tonnes en 2021. Par ailleurs, 6,3 milliards d’œufs ont été mis sur le marché, pour la consommation intérieure.

Par Hafida Ouajmane et Anas Zaidaoui
Le 27/10/2022 à 11h45