Mdina bus: une course contre la montre pour trouver un nouvel exploitant

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Revue de presseKiosque360. Alors que le contrat de Mdina Bus arrive à son terme en octobre prochain, les autorités de Casablanca n’ont plus que 4 mois pour trouver la solution idoine. Le marché d’acquisition de 700 nouveaux bus a été relancé et le nouvel exploitant devrait être connu dans les mois à venir.

Le 18/06/2019 à 22h20

Comment réussir l’après Mdina Bus? C’est le casse-tête actuel des autorités casablancaises, nous apprend L’Economiste dans sa livraison de ce mercredi, expliquant qu’après plusieurs reports et annulations, le marché portant sur l’acquisition de 700 bus neufs vient d’être relancé.

Ainsi, notons que les concurrents auront jusqu’au 23 juillet pour déposer leurs offres auprès de l’ECI (Etablissement de coopération intercommunale), qui a récemment pris le contrôle sur ce dossier. Et c’est désormais une course contre la montre pour l’ECI, qui n’a plus que quatre mois pour réussir ce chantier, vu que le contrat de Mdina bus arrive à terme à fin octobre 2019, fait remarquer le quotidien, ajoutant que les véhicules neufs qui seront acquis seront gérés par le nouvel exploitant du réseau de bus casablancais.

Au sujet de ces bus neufs, on note que le marché est divisé en trois lots, avec un montant global de l’investissement estimé à 1,6 milliard de DH. Il faut savoir que ces bus seront utilisés pour une durée ne dépassant pas les 15 ans, même s’ils sont conçus pour durer 18 ans. L’Economiste nous apprend que parmi les conditions d’exploitation fixées par les autorités figurent la vitesse commerciale (de 10 à 20 km/h), une vitesse maximale autorisée de 60 km/h, le kilométrage annuel par véhicule est fixé à 65000 km par véhicule et la distance moyenne entre arrêts est de 400 m.

Aussi, note-t-on, la structure du bus doit lui permettre de résister aux différents problèmes rencontrés lors des situations d’exploitation normales. Force est de souligner qu’au total, 75 lignes de bus vont transporter 900.000 usagers, soit 14% des déplacements à Casablanca. LEconomiste ajoute que la ville sera propriétaire des véhicules qui seront mis en exploitation. Le journal rappelle que les élus de Casablanca ont décidé en février dernier de ne pas proroger le contrat actuel avec le délégataire Mdina Bus.

Par Ismail Benbaba
Le 18/06/2019 à 22h20

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Une course contre la montre pour trouver un exploitant! Si la RATP qui gère le réseau en région parisienne à échoué pour ladite gestion il y a un problème de font ( prix du ticket et paiement des courses par tous les usagers)

Une gestion d 'un secteur d'un niveau amateurs et de stagiaires. Au 21 ème siècle il y a des recettes de développement qui ont fait preuve en Asie La gestion de la ville de Casablanca est calamiteuse par les élus et la règle démocratie représentative. Où l'élu ne peut qu'être limité dans l'animation de méeting électoraux . Il y a une belle institution le Haut commissariat au plan qui pourrait prendre une planification impulsée par le gouvernement , un relais efficace avec les walis pour reprendre un canevas de développement de la ville la plus riche et hisser le niveau de vie de la région centre. La croissance amène le bonheur, avec le Plan

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