Sur les six consortiums ayant soumissionné à l’Appel à manifestation d’intérêt lancé en mars dernier par l’ONEE, trois groupements ont été présélectionnés, composés des entreprises majeures du secteur.
Les trois consortiums «shortlistés» ont jusqu’au 22 décembre prochain pour présenter leurs offres, a indiqué Abderrahim El Hafidi, directeur général de l’ONEE, interrogé à ce propos au cours de l’émission «Confidences de presse» sur 2M.
Le projet avance conformément au planning arrêté par la commission chargée du suivi de la mise en œuvre du programme gouvernemental en matière d’approvisionnement continu en eau potable, présidée par le Chef du gouvernement, a-t-il ajouté.
La mise en service de la première phase de ce projet est prévue au second semestre de 2026.
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La station de dessalement de Casablanca devrait permettre de soulager la pression sur les ressources en eau du bassin d’Oum Er-Rbia, principale source d’approvisionnement en eau potable de la région, lequel enregistre actuellement un important déficit hydrique.
Selon le document accompagnant le lancement de l’AMI, «le projet consiste à concevoir, financer, réaliser et exploiter pendant une durée de 30 ans (répartie entre 3 ans pour la réalisation et 27 ans pour l’exploitation), une station de dessalement d’eau de mer, ayant une capacité de 548.000 m3 par jour (200 millions de m3 par an) extensible à 822.000 m3 par jour d’eau traitée (300 millions de m3 par an), y compris les travaux maritimes de prise d’eau de mer et de rejet ainsi que son alimentation électrique, essentiellement par des sources d’énergie renouvelable».
L’aire concernée par le projet se répartie sur trois zones géographiques avec une population estimée, en 2020, à environ 6,7 millions d’habitants: la zone du Grand Casablanca (Wilaya de Casablanca, Mohammedia et les centres urbains et ruraux avoisinants et les projets touristiques et industriels, la zone de Berrechid-Settat, zone d’El Jadida-Azemmour).
L’emplacement choisi pour la future usine se situe au sud de Casablanca, près du centre de Bir Jdid, à 40 kilomètres de Casablanca, 50 kilomètres d’El Jadida, et 65 kilomètres de Settat, sur un terrain de 50 hectares, accessible et ouvert sur le littoral.