«Nous espérons signer un accord pour l'usine avant la fin de cette année», a fait savoir le ministre de l'Industrie dans une interview accordée à Reuters, sans toutefois révéler l'identité des entreprises concernées.
Aucun montant n’a été avancé pour mesurer l'ampleur de l'investissement, le ministre s’est contenté de qualifier le projet de «Gigafactory», un terme utilisé pour les très grandes unités de production.
L'usine prévue pour les batteries de véhicules électriques «offrira un énorme élan au secteur automobile local» et bénéficiera de la disponibilité des énergies renouvelables et des matières premières telles que le cobalt et les phosphates dans le pays, a-t-il ajouté.
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La demande de ce type de batteries ne cesse d’augmenter à l’intérieur et à l’extérieur du Maroc, où Citroën prévoit de doubler sa capacité de production d'ici deux ans, pour passer à 50.000 voitures électriques supermini, a déclaré Ryad Mezzour.
Le Maroc abrite les usines de production de Renault et de Stellantis, avec une capacité de production combinée de 700 000 unités. «Nous visons 1 million [d'unités] dans les trois à quatre prochaines années», a rappelé Ryad Mezzour.
A mai dernier, les ventes de l'industrie automobile au Maroc se sont élevées à 4,13 milliards de dollars, en hausse de 24 %.
Les première et deuxième voitures les plus vendues en Europe, Dacia Sandero et Peugeot 208, sont fabriquées au Maroc.
Afin d'accroître la compétitivité de l'industrie automobile marocaine, devant la concurrence de la Chine et de l'Inde, il est prévu, selon les prévisions de la stratégie nationale, de porter à 80% le taux d’intégration locale. Celui-ci est actuellement de 65%, a annoncé Ryad Mezzour.