La CGEM plaide pour une francophonie au service du développement économique

La francophonie économique regorge d’opportunités. Invité à Paris à l’occasion du panel sur «La francophonie économique: une valeur ajoutée pour le secteur privé? », le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Chakib Alj, affirme que la francophonie économique peut constituer un levier puissant pour la relance post-Covid, comme le rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 26 août. Cet événement a été organisé dans le cadre de la première rencontre des entrepreneurs francophones, à l’initiative du Medef. 

Représentant ainsi le secteur privé du pays, le patron des patrons a ainsi développé l’idée que, «pour que la francophonie ne soit plus qu’un partage de langue mais plutôt un véritable espace économique, il faut qu’elle représente un avantage compétitif et qu’elle apporte de la valeur ajoutée palpable pour les entreprises». Aussi, le président de la CGEM appelle-t-il à lancer «une plateforme francophone de partage des opportunités d’affaires et d’investissements, qui pourrait être consolidée par un mécanisme de financement francophone».

Chakib Alj recommande, entre autres, une densification des voies de circulation du commerce, notamment le renforcement des voies maritimes et aériennes, et le développement de la connectivité économique et financière, comme le relaie le journal. Pour le n°1 du patronat marocain, «le renforcement de la francophonie économique ne peut se faire sans un engagement fort des secteurs privés francophones, en parfaite harmonie avec l’action des États et de la société civile, pour une coopération rénovée, dans un esprit de partage et de co-construction».