FedEx prévoit de délocaliser environ une centaine d’emplois, notamment dans les domaines du service client, de la vente et des nouvelles technologies, de l’Espagne vers quatre pays, dont le Maroc, rapportent plusieurs médias espagnols, dont El Diario. Le géant américain du transport international de fret envisage d’externaliser et sous-traiter «une grande partie de ces postes, notamment au niveau du service client», vers le Royaume, révèle le média, citant une source syndicale au sein de l’Union générale des travailleurs (UGT).
Cette mesure entre dans le cadre d’une procédure de licenciement collectif que la multinationale a lancé il y a quelques jours en Espagne, pays où elle emploie environ 1.500 personnes. Plus globalement, cette rationalisation des effectifs fait partie d’une stratégie qu’elle a entamée au niveau européen, visant à réduire «les coûts structurels» et à relocaliser et sous-traiter des emplois dans des pays disposant «d’une main-d’œuvre moins chère et d’une législation du travail plus flexible», souligne la source syndicale.
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Déjà le 12 juin dernier, FedEx avait annoncé son intention de licencier entre 1.700 à 2.000 personnes en Europe. «Ces changements comprendront la suppression de postes et la consolidation des équipes dans les fonctions back-office et commerciales. Certaines activités réalisées dans la région seront également regroupées pour être localisées dans des centres d’activités sélectionnés, situés dans des pays qui correspondent le mieux à nos besoins et à l’empreinte immobilière existante de FedEx », avait précisé la multinationale américaine.
Cette procédure de réduction des effectifs en Espagne survient quelques semaines après l’annonce, par FedEx, le 19 septembre dernier, d’une baisse de son chiffre d’affaires à 21,6 milliards de dollars au premier trimestre 2024, contre 21,7 milliards de dollars à la même période de l’année précédente, soit son plus bas niveau depuis trois ans et demi.