Une importante source de revenus et une composante essentielle de l’écosystème socio-économique, mais également du patrimoine culturel. C’est ce que représente la filière des dattes dans la province de Bouarfa-Figuig, dans l’Oriental.
Le360 s’est rendu dans l’une des coopératives de dattes de la région, où l’activité ne s’arrête pratiquement pas pendant tout au long de l’année. Dans cette structure communautaire, des femmes s’affairent au triage et au conditionnement du produit, avec une attention particulière accordée à la varitéé «Aziza».
Cette variété, particulièrement prisée par les consommateurs, est mise en boîte selon la couleur des dattes, leur degré de maturation et leur calibre, pour être ensuite commercialisée dans différents marchés, aux niveaux local, régional et national.
Quant aux dattes qui ne correspondent pas à des requis spécifiques, elles ne sont pas commercialisées en l’état. En lieu et place, elles sont exploitées pour produire différents dérivés, notamment des sirops et des poudres, qui sont tout aussi appréciés par les consommateurs.
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Outre sa dimension économique, la filière des dattes contribue également à l’essor touristique de cette région oasienne, où de nombreux visiteurs affluent, curieux de suivre le processus de production et de sauvegarde de ce véritable patrimoine.
Pour contribuer à l’essor de cette filière, le ministère de l’Agriculture apporte d’ailleurs une aide significative, en fournissant un appui logistique aux coopératives. Celles-ci bénéficient également de l’organisation de multiples foires commerciales et expositions leur permettant de faire la promotion de leurs produits.