Energies renouvelables: premier contrat privé pour Voltalia

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Revue de presseKiosque360. Quelques mois après son implantation au Maroc, Voltalia conclut son premier deal privé. Le contrat porte sur un projet hydroélectrique pour 40 MW. Mais les ambitions du spécialiste des énergies vertes sont bien plus importantes. Dans son viseur, notamment, Noor IV.

Le 10/02/2016 à 02h41

Dans son édition du jour, L’Economiste annonce que le spécialiste français des énergies renouvelables (solaire, éolien, hydraulique et biomasse) a remporté son premier contrat privé sur le segment de l’hydro-électrique. Si le montant de la transaction ne filtre pas, le contrat porte, d’après le journal, «sur une capacité installée de 40MW». C’est justement pour ce type de projets que la société s’est installée au Maroc, il y a quelques mois. Elle compte ainsi «se positionner aussi bien sur les appels d’offres lancés pour le développement de projets structurants que sur la production et la vente d’électricité de sources renouvelables sur le marché privé».

Selon le quotidien, VoltaMaroc n’a pas caché, dès sa création, «ses ambitions pour les projets développés par la Moroccan agency for solar energy (Masen)». Elle s’est d’ailleurs positionnée sur Noor IV qui vise un minimum de 70MW. Il s’agit du volet photovoltaïque du programme solaire Noor Ouarzazate dont le processus de marché en est toujours à la phase de pré-qualification. Le groupe fait ainsi partie des 37 soumissionnaires qui se sont manifestés dans plus de 20 pays. Et comme pour Noor 1, 2 et 3, ce volet va être développé selon un schéma de production indépendante (IPP-Independant power producer).

Ainsi, le groupe qui affiche un bon rythme de croissance sur plan mondial, considère le Maroc comme un de ses marchés prioritaires dans «la poursuite de sa stratégie multi-énergies et multi-pays». L’entreprise veut aussi profiter de l’entrée en application de la nouvelle loi 58-15 sur les énergies renouvelables dont l’une des principales nouveautés est le relèvement de la capacité minimale des projets de production hydro-électrique de 12 à 30 MW. A cela s’ajoute «le principe d'ouverture du segment à faible tension, selon des modalités qui devraient être fixées par un texte organique».

Entre temps, Voltalia a le vent en poupe. Le groupe s’est renforcé dans ses autres zones d’implantation (France métropolitaine, Guyane, Brésil, Grèce), lui qui vise à atteindre une capacité installée de 1GW (1000 MW) d’ici 2022. «Le potentiel du marché marocain y contribuera pour beaucoup», estime le journal. En attendant, les performances financières du spécialiste des énergies vertes dont déjà visibles. Son chiffre d’affaires consolidé a plus que doublé en un an, passant à 58,5 millions d’euros en 2015.

Par Rachid Al Arbi
Le 10/02/2016 à 02h41